Le pirate informatique Kim Dotcom menacé d'extradition aux Etats-Unis

Le pirate informatique Kim Dotcom menacé d'extradition aux Etats-Unis
Par Euronews
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La justice néo-zélandaise a donné son feu vert à l’extradition vers les Etats-Unis de Kim Dotcom, fondateur du site de téléchargement Megaupload.

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La justice néo-zélandaise a donné son feu vert à l’extradition vers les Etats-Unis de Kim Dotcom, fondateur du site de téléchargement Megaupload. Elle confirme ainsi un jugement de première instance rendu en décembre 2015.

Accusé par Washington de pillage en ligne massif, ce ressortissant allemand, dont le vrai nom est Kim Schmitz, encourt 20 ans de prison en cas d’extradition.

Kim Dotcom et trois de ses anciens collaborateurs de Megaupload – Finn Batato, Mathias Ortmann et Bram van der Kolk – sont recherchés pour avoir tiré de leur activité 175 millions de dollars de profit et causé plus d’un demi-milliard de dollars de pertes aux ayants-droit des œuvres musicales, films et autres produits piratés.

L’affaire avait éclaté en janvier 2011 lorsque la police néo-zélandaise avait mené un raid dans la somptueuse propriété de Kim Dotcom à Auckland. Depuis son arrestation, la procédure d’extradition demandée par la justice américaine ressemble à un feuilleton judiciaire à rebondissements.

L’équipe de défense de Kim Dotcom ne se déclare pas vaincue : elle a d’emblée annoncé son intention de former un recours contre l’arrêt. “Nous ne sommes certainement pas battus”, a déclaré dans un communiqué l’avocat Ron Mansfield, qualifiant la décision de la Haute cour néo-zélandaise d’“extrêmement décevante”.

Kim Dotcom , qui se défend de toute infraction, s’est insurgé contre le nouvel arrêt, en estimant sur Twitter qu’il avait apporté la preuve que les infractions aux règles de la propriété intellectuelle ne pouvaient être passibles d’extradition.

It’s a political case.
It’s a political judgement.
I told you I can’t be extradited for Copyright and I was right.
What is this? Sharia law?

— Kim Dotcom (@KimDotcom) 20 février 2017

Se présentant comme un entrepreneur d’internet, il accuse également la justice américaine de mener une vendetta commanditée par les puissants studios de Hollywood.

Avec l’AFP

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