Présidence Trump : un premier mois mouvementé

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Par Euronews
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Le président américain a multiplié les décrets et suscité la controverse.

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Il y a un mois, Donald Trump devenait le 45ème président des Etats-Unis. Il annonçait un changement de cap pour rendre à l’Amérique “sa grandeur”. Ceux qui pensaient que le milliardaire excentrique allait rapidement s’adoucir, une fois investi, ont dû revoir leur copie.

D’entrée, Trump multiplie les décrets

Trump veut agir vite. Le jour même de sa prestation de serment, il signe son premier décret qui vise à démanteler l’Obamacare, l’emblématique réforme de l’assurance-maladie, mise en oeuvre par son prédécesseur.

Trump s’attaque également au libre-échange et à l’immigration. Sa cible privilégiée : le Mexique à qui il demande de financer son projet de mur à la frontière. Mexico refuse. La rencontre entres les deux présidents est annulée

“Tant que le Mexique ne traite pas les Etats-Unis de manière équitable et avec respect, une telle rencontre est stérile. Je veux suivre un chemin différent. Nous n’avons pas le choix”, déclarait alors le président américain.

La couverture du TIME</a> de cette semaine: Trump en plein milieu d&#39;une tempête politique. "Nothing to see here" (Rien à voir ici). <a href="https://t.co/Xs6AT3aFCQ">pic.twitter.com/Xs6AT3aFCQ</a></p>&mdash; France 2 Washington (F2Washington) 17 février 2017

Décret migratoire annulé par un juge fédéral

Le lendemain, Trump frappe fort en suspendant l’entrée aux Etats-Unis pour les ressortissants de sept pays majoritairement musulmans, dont l’Iran, l’Irak ou la Syrie. Aussitôt mise en oeuvre, la mesure sème le chaos dans les aéroports et entraîne une vague de contestation. Le décret migratoire sera suspendu cinq jours plus tard par un juge fédéral.

Trump voit rouge. Il accuse le système judiciaire de mettre en danger la sécurité nationale et avertit que ce dernier sera tenu pour responsable en cas d’attaque sur le sol américain.

Just cannot believe a judge would put our country in such peril. If something happens blame him and court system. People pouring in. Bad!

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 5 février 2017

Soupçons de connivence avec la Russie

Le 13 février, nouveau scandale pour Donald Trump : Michael Flynn, son conseiller à la Sécurité nationale, doit démissionner à cause de discussions secrètes et illégales avec des diplomates russes à propos des sanctions contre Moscou.

“Mike Flynn est une bonne personne. J’ai demandé sa démission. Il l’a donnée avec respect. Un certain nombre d’informations ont circulé à son sujet. Elles ont été transmises au vice-président Mike Pence. Je ne suis d’ailleurs pas d’accord avec la manière dont cette information a été donnée”, pestait alors Trump devant la presse.

Trump a déclaré la guerre aux médias

Sur Twitter, Trump accuse les services de renseignement d‘être à l’origine de ces fuites et de manigancer avec la presse. Et il va plus loin en accusant les médias de fabriquer de fausses informations et d‘être “l’ennemi du peuple américain”. Ses relations avec les journalistes sont électriques. “Je cherche un journaliste sympathique”, ose-t-il dire durant une conférence de presse.

The FAKE NEWS media (failing nytimes</a>, <a href="https://twitter.com/NBCNews">NBCNews, ABC</a>, <a href="https://twitter.com/CBS">CBS, CNN</a>) is not my enemy, it is the enemy of the American People!</p>&mdash; Donald J. Trump (realDonaldTrump) 17 février 2017

Impétueux, le president américain a déclaré la guerre aux médias, dont il ne cesse de dénoncer la malhonnêteté et la corruption. Cette confrontation inédite se joue, sans aucune retenue, sur la place publique.

Avec AFP

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