Brexit : le divorce est acté, et maintenant ?

Brexit : le divorce est acté, et maintenant ?
Par Cyril Fourneris
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Theresay May commence enfin à dévoiler sa stratégie.

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Une lettre aux conséquences historiques a été remise ce mercredi au président du conseil européen Donald Tusk.

Signée par Theresa May, elle lance officiellement le Brexit. La Première ministre britannique y affirme vouloir construire un “nouveau partenariat étroit et spécial entre Londres et les 27“.

Voici donc Londres et Bruxelles partis pour une ère de négociations complexes qui pourrait durer deux ans, selon le délai prévu par l’article 50 du traité de Lisbonne.

Le Brexit sera « incroyablement complexe et désordonné » https://t.co/KOf9zUNiMspic.twitter.com/kZbLgTuJqd

— euronews en français (@euronewsfr) 29 mars 2017

Parmi les milliers de questions à soulever, il y a le solde des comptes. Les Britanniques pourraient avoir à payer des sommes colossales pour les engagements pris dans le cadre du budget européen.

Des frais de sortie qui sont demandés par l’UE, de près de 50 milliards de livres ?“ demandait ce mercredi le journaliste de la BBC Andrew Neil à la cheffe de l’exécutif.

A quoi Theresa May rétorque : “Il y a beaucoup de spéculations mais il n’y a pas eu de demande formelle, les négociations n’ont pas encore commencé“.

Elle poursuit : “Je suis très claire quand je parle des attentes du peuple britannique, mais je suis aussi très claire sur le fait que nous sommes une nation respectueuse de la loi et que nous nous plierons à nos obligations“.

Sur le commerce, elle déclare : “Ce sur quoi nous allons travailler, et ce que je pense que nous obtiendrons, c’est un accord complet de libre-échange. Nous souhaitons un libre-échange harmonieux, sans frais de douanes aux frontières“.

Depuis son arrivée au pouvoir, Theresa May est accusée d’avoir des intentions trop floues concernant le Brexit. Entre d’une part son souhait de protéger les échanges commerciaux avec l’UE et sa volonté de mener à bien un “Brexit dur” en matière de circulation des personnes : des frontières fermées et un contrôle de l’immigration.

Citoyenneté après le Brexit : le casse-tête administratif ne fait que commencer https://t.co/4EjTsBPbT9pic.twitter.com/3dSgi4NGB3

— euronews en français (@euronewsfr) 29 mars 2017

A ces critiques, la Première ministre a toujours répondu qu’elle ne dévoilerait sa stratégie qu’après le lancement de la procédure officielle de divorce. Nous y voilà.

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