Présidentielle : le FN évince son président par intérim, Dupont-Aignant apporte son soutien

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Par Euronews avec AFP
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Le Front national rattrapé par ces vieux démons ?

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Le Front national rattrapé par ces vieux démons ? Jean-François Jalkh a été évincé de la présidence du parti vendredi. Il avait été nommé pour prendre l’intérim de Marine le Pen suite à sa qualification pour le deuxième tour de la présidentielle. Dès sa nomination Jean-François Jalkh avait été accusé d’avoir tenu des propos négationnistes sur les chambres à gaz. “C’est M. Briois qui prend la suite de l’intérim, et on n’en parle plus”, a déclaré M. Aliot sur BFMTV et RMC.

Un fidèle, le maire d’Hénin-Beaumont, à la tête du parti au moment où le FN se doit plus que jamais d‘être insoupçonnable. Il tente d‘élargir son électorat, notamment aux insoumis de Jean-Luc Mélenchon.

Le leader de la France insoumise, qui a réuni un peu moins d’un électeur sur cinq au premier tour, n’a toujours pas donné de consigne de vote claire.
Dans une allocution vendredi, il a affirmé qu’il ne voterait pas pour Marine Le Pen sans pour autant appeler à voter pour Emmanuel Macron.

De con côté Nicolas Dupont-Aignant a annoncé en début de soirée vendredi qu’il supportera la candidate d’extrême-droite. Une demi-surprise, le président de debout la France, qui se définit comme gaulliste, s’est toujours dit opposé à sa nouvelle alliée.

Emmanuel Macron était lui en campagne à Oradour-sur-Glane, un village symbolique de la barbarie nazie. alors que nombre de ses soutiens font le parallèle entre la situation actuelle de la France et celle de l’Allemagne des années 30. L’ancien maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë en a ainsi appelé à la “responsabilité” de ceux qui ne voteraient pas Emmanuel Macron le 7 mai pour faire barrage au Front national. “Dans les années 30 en Allemagne, l’extrême gauche n’a pas voulu choisir entre les sociaux démocrates et les nazis. Hitler a été élu par le suffrage universel”, a rappelé Bertrand Delanoë, souhaitant forcer la main à Jean-Luc Mélenchon.
Dans une pleine page publiée dans le quotidien Libération, l’association “Les Fils et Filles des Déportés Juifs de France” et Serge, Beate et Arno Klarsfeld font directement référence aux camps de concentration nazis et appellent à voter Macron “contre Le Pen”.

D’après les derniers sondages, les courbes des deux candidats se rapprocheraient. Emmanuel Macron sortirait toujours gagnant mais avec 59%, soit six points de moins que ce que donnaient les études d’opinions publiées avant le premier tour.

Avec AFP

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