En Angola, les élections doivent porter un nouveau président au pouvoir

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Par Euronews
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Ce mercredi, les Angolais sont appelés aux urnes pour choisir le successeur du président Dos Santos qui dirige le pays depuis 38 ans

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Pour la première fois depuis près 38 ans, l’Angola s’apprête à se choisir ce mercredi un nouveau président. Ce pays du sud-ouest de l’Afrique n’en a eu que deux depuis l’indépendance vis-à-vis du Portugal en 1975. Et l’actuel, José Eduardo Dos Santos, est au pouvoir depuis 1979. Alors forcément, la campagne a suscité l’enthousiasme.

Ce mercredi, les Angolais ne votent pas pour un candidat mais pour un parti, dont le chef deviendra le président. Six sont en lice, mais le MPLA au pouvoir depuis l’indépendance reste favori.

Nouvelle figure de proue du Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA); le général à la retraite Joao Lourenço.

Face à lui, deux candidats de l’opposition sont sortis du lot durant la campagne : Isaias Samakuva, de l’Unita – le deuxième parti du pays – et Abel Chivukuvuku, le chef de file de la Casa-Ce, actuellement troisième formation d’Angola et qui ambitionne de passer seconde. Ces deux challengers ont fait vibrer la corde de la justice sociale et de la lutte anticorruption dans un pays qui est l’un des plus pauvres au monde.

Si José Eduardo Dos Santos a renoncé à se représenter, c’est parce que sa santé chancelante l’en empêche. Mais lui et ses proches gardent la main sur les principales institutions et entreprises du pays.

Comme les rares scrutins l’ayant précédé, ce rendez-vous électoral devrait mobiliser massivement les Angolais, un peuple qui a connu près de 30 ans de guerre civile et qui rêve de prospérité. Le pays est très riche en réserves pétrolières mais la manne n’a bénéficié qu‘à une minorité avant la chute les cours de l’or noir en 2014. Depuis, l’Angola est plongé dans une grave crise économique. Un bilan dont les adversaires du MPLA ont fait leur principal argument de campagne. Actuellement, le parti dispose d’une majorité absolue au Parlement.

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