L'enquête sur les attentats de Catalogne déborde en France

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Par Euronews
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L'Audi des terroristes a fait un passage à Paris le week-end précédant les attaques

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Une semaine après les attaques de Catalogne, la police tente de retracer le parcours des membres présumés de la cellule jihadiste, persuédés qu’elle préparait aussi des attentats à la bombe contre des monuments.

Huit membres du groupe sont morts, et quatre sont entre les mains de la justice :

Mohammed Houli Chemlal et Driss Oukabir ont été inculpés d’assassinats terroriste et incarcérés. Sahal El Karib a vu mardi sa garde à vue prolongée de 72 heures. Mohamed Aalla, frère de deux présumés terroristes morts, a été libéré sous conditions.

Mohamed n’a rien rien fait, il n’a fait que prêter sa voiture à son frère“, a assuré Ibrahim Aalla, le père des trois suspects devant les journalistes. “Moi non plus, je ne savais rien de ce qu’ils préparaient“.

En effet, l’Audi A3 noire de Mohamed Aalla est au coeur de l’enquête. Elle a été flashée en région parisienne avec quatre personnes à son bord, moins d’une semaine avant les attentats.

Pendant que le ministre espagnol de l’Intérieur Juan Ignacio Zoido faisait le point avec son homologue français Gérard Collomb sur une éventuelle connection terroriste entre les deux pays, le procureur de la République de Paris ne se faisait pas d’illusions :

“Je pense que personne ne peut penser à l’heure actuelle que ce voyage éclair a été effectué pour acheter un appareil photo à la Fnac. Il faut s’attacher à determiner les raisons de ce voyage : pourquoi ils étaient là ? Est-ce que c‘était pour faire des repérages ? Pour récupérer des choses ? Pour rencontrer des gens ?” s’est questionné François Molins devant la presse ce mercredi.

#Catalogne Le procureur de Paris, François Molins, confirme la présence de l’Audi A3 de #Cambrils en France les 11 et 12 août. BFMTV</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/live?src=hash">#live</a> <a href="https://t.co/qKwzuZ78yO">pic.twitter.com/qKwzuZ78yO</a></p>— Martin Cangelosi (MartinCangelosi) 23 août 2017

Alors que plusieurs perquisitions étaient en cours à Ripoll, au pied des Pyréennées ou vivaient la plupart des supects, on apprenait qu’Abdelbaki Es Satty, présumé leader de la cellule, s‘était vu l’an dernier refuser un emploi d’imam près de Bruxelles parcequ’il avait des prêches trop extrêmes.

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