LVMH et Kering bannisent les mannequins trop maigres et trop jeunes

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Par Cyril Fourneris
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Les deux géants français du luxe (Gucci, Saint-Laurent, Dior, Vuitton...) ont publié une charte commune "sur les relations de travail et le bien-être des mannequins".

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Les mannequins trop jeunes ou beaucoup trop maigres n’auront plus leur place chez et Kering et LVMH. Les deux géants français du luxe ont publié ce mercredi une charte commune sur les relations de travail et le bien-être des mannequins.

Les groupes, qui représentent une vingtaine de grands noms de la mode (Gucci, Bottega Veneta, Saint-Laurent, Balenciaga, Alexander McQueen, Christopher Kane, Stella McCartney pour Kering et Dior, Vuitton, Givenchy, Céline, Kenzo, Fendi, Loewe, Berluti, Pucci, Marc Jacobs et Loro Piana pour LVMH), s’engagent à bannir pour les femmes les tailles 32, jusqu’ici utilisées pour les prototypes : “Les marques demanderont aux agences de leur présenter des mannequins au minimum de taille 34 pour les femmes et 44 pour les hommes“, assure la charte.

Les deux groupes s’engagent aussi à ne plus faire appel à des mannequins de moins de 16 ans pour les collections adultes et énoncent plusieurs règles spécifiques aux mannequins âgés de 16 à 18 ans. Ils s’engagent à permettre aux mannequins de se plaindre d’une agence, d’une équipe, d’un directeur artistique ou d’une marque en cas de mauvais traitement.

Antoine Arnault (LVMH) sur la charte mannequin : « Nous avons la responsabilité d‘établir de nouveaux standards. »https://t.co/atjvAM4yXBpic.twitter.com/Owiks46vmH

— LVMH (@LVMH) 6 septembre 2017

Les marques des groupes LVMH et Kering exigeront désormais de leurs mannequins un certificat médical attestant de leur bonne santé. C’est déjà une obligation en France prévue par la “loi mannequin”, entrée en vigueur en mai dernier pour lutter contre l’anorexie.

Les conditions de travail des trop models sont régulièrement pointées du doigt : cet hiver, un casting de Ballenciaga qualifié de “sadique et cruel” par des marques concurrentes avait fait polémique pendant la Fashion week parisienne. Une centaine de mannequins avait attendu plusieurs heures dans une cage d’escalier pendant que les créateurs prenaient leur pause déjeuner.

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