TIC : Madagascar veut être le "hub" de l'océan Indien

TIC : Madagascar veut être le "hub" de l'océan Indien
Par Euronews
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Les entreprises spécialisées s'installent à Madagascar, profitant de l'attractivité dans le domaine des technologies de l'information.

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Madagascar se met un peu plus à l’heure du numérique. Le secteur des Nouvelles technologies de l’information et de la communication est en plein essor, devenant un des leviers de la croissance économique.
Les investissements directs internationaux IDE sont, chaque année, plus élevés.

>> Les principaux indicateurs économiques de Madagascar, publiés par l’Economic Development Board of Madagascar, à consulter ici

En matière de numérique, les autorités nourrissent de grandes ambitions.

Notre objectif, c’est d‘être le ‘Hub’ de l’océan Indien, car par rapport à notre position géographique, nous sommes bien ancrés entre l’Asie et le continent africain.
Neypatraiky Rakotomamonjy, ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique

Les raisons de l’attractivité de Madagascar

Madagascar est reliée aux îles voisines et à l’Afrique, par deux câbles sous-marins, bientôt trois. C’est la fibre optique, venue s’ajouter aux liaisons satellites. La qualité technique de la connexion est donc le premier atout important.

Le deuxième atout, c’est la population, jeune et de plus en plus imprégnée de culture digitale.
Il n’y avait que 20 000 abonnés à l’internet mobile en 2010. Ils sont près 1,5 million aujourd’hui.

>> Données sur le secteur des télécommunications et TIC (Source : Autorité de Régulation des Technologies de Communication de Madagascar, ARTEC)

>> Madagascar : les chiffres clés de l’Internet

Les centres de formation se multiplient dans les grandes villes. On s’initie aux métiers du numérique. Et on se met à rêver en grand, à l’instar de Naranja, étudiant à l’ ESTI. “J’aimerai bien être ingénieur informatique, dit-il. Mon rêve, ce serait d‘être programmeur chez Google ou Microsoft !

Madagascar et l’‘Outsourcing’

Et si la Silicon Valley, c‘était dans les Hautes Terres malgaches ? C’est le pari que font les entreprises étrangères qui installent ici des centres d’appel ou des services de développement numérique. C’est “l’Outsourcing”. Madagascar devient une destination de plus en plus prisée en la matière.

>> “Des géants du call center s’installent“, article paru le 6 juin 2016, dans L’Express Madagascar, à lire ici

>> “Madagascar, l‘île aux trésors pour les centres d’appels et le Business Process Outsourcing ?“, article paru le 7 décembre 2016, dans le magazine En-Contact, à consulter ici

Une main d‘œuvre qualifiée, et bon marché, et aussi un vivier de start-up qui intéressent les grands groupes. Voilà de quoi renforcer l’attractivité de Madagascar.

On est en train de travailler à construire ces écosystèmes, et ainsi faire en sorte que ces jeunes, ces compétences, rencontrent des structures internationales (par exemple nos propres clients, nos propres besoins), pour qu’on puisse continuer à localiser les talents et finalement que tous ces jeunes et toutes ces expertises restent à Madagascar.
Michel Degland, Directeur général d’Orange Madagascar

Tenter de combler la fracture numérique

Les autorités malgaches ont aussi une préoccupation : démocratiser l’accès au numérique et éviter une fracture entre ville et campagne.

Depuis 3 ans, nous avons travaillé avec l’Education nationale pour distribuer des tablettes, 50 par lycée, avec des connexions internet. On a aussi travaillé avec les mairies pour initier les gens à se familiariser avec les outils TIC.
Neypatraiky Rakotomamonjy, ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique

Aujourd’hui, à l‘échelle du pays, un habitant sur 2 possède un téléphone portable, et moins d’un habitant sur 10 dispose d’un accès à internet.
Cela signifie que le marché des télécoms et du numérique a encore un grande marge de progression.

Pour aller plus loin

>> TICs: Madagascar, l‘île connectée

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>> Rapport d’activités (2016) du Ministère des Télécoms et du développement numérique

>> “TIC et développement“, rapport publié par la Banque mondiale, à lire ici

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