Sept ans après leur révolution, les Tunisiens protestent contre les hausses d'impôt

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Par Euronews
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Le septième anniversaire de la révolution tunisienne, la première des Printemps arabes, a donné lieu à des manifestations dans la capitale, Tunis. Les participants ont dénoncé la politique économique du gouvernement, notamment marquée par des hausses d'impôt.

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Sept ans, jour pour jour, après la fuite du président Ben Ali, des centaines de personnes ont célébré, dimanche 14 janvier 2018, dans les rues de Tunis, l'anniversaire de leur révolution, la première des Printemps arabes, en dénonçant la politique économique du gouvernement. Elle se traduit, notamment, dans le budget 2018, par des hausses d'impôt. Et le taux de chômage dépasse les 15%. Il est même de 23% pour les femmes.

"Aujourd'hui, on est là, après sept ans de révolution, pour dire non au gouvernement, pour dire non à la loi de finances 2018", explique un homme. "Je dis au gouvernement que nous n'arrivons pas à manger, poursuit une femme. Le panier est vide. Nous n'avons plus rien à manger !"

"Nous sommes là pour exprimer notre contestation à l'encontre de cette nouvelle loi de finances, renchérit le porte-parole du Front Populaire - une coalition de partis -, Hamma Hammami. Et aussi pour exprimer notre fierté de notre révolution, de notre peuple, de notre Tunisie."

D'un côté, des défilés, notamment soutenus par le puissant syndicat UGTT (Union générale tunisienne du travail) ; de l'autre, des manifestants défendant le régime. Ainsi, devant le centre culturel que le président Essebsi était venu visiter, dans une banlieue populaire de la capitale. "Cette année, nous allons commencer à nous occuper des jeunes", a-t-il promis.

"Cela fait sept ans qu'on ne voit rien venir. On a eu la liberté, c'est vrai, mais nous sommes plus affamés qu'avant", a-t-on pu entendre dans les cortèges, comme une réponse au chef de l'Etat.

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