L'Ancienne République yougoslave de Macédoine et la Grèce continuent leurs négociations pour tenter de régler leur différend autour de la question du mot "Macédoine". Euronews s'est entretenue avec le médiateur des Nations unies chargé de les aider à trouver une solution.
PUBLICITÉLes négociations se poursuivent entre l'Ancienne République yougoslave de Macédoine et la Grèce au sujet du différend qui les oppose. Les deux pays revendiquent chacun l'utilisation du mot "Macédoine".
Euronews s'est entretenue avec le médiateur des Nations unies chargé de les aider à trouver une solution.
"Je pense que pour le pays voisin du nord, la question de l'identité est un point très important. Pour eux, la solution à trouver ne doit pas changer, ni nuire au sens donné à leur identité. Chaque nation a sa propre vision de l'identité et tout bouleversement serait très difficile à accepter pour n'importe qui. Je crois qu'il est possible de trouver une solution et qu'elle soit satisfaisante pour les deux pays", a expliqué Matthew Nimetz à notre journaliste Nikoleta Kritikou.
Il a ensuite confirmé qu'il avait bien suggéré "cinq possibilités" dans sa proposition aux deux parties tout en laissant la porte ouverte à d'autres idées. *"J'ai précisé qu'elles n'étaient pas exclusives et que les différentes parties pouvaient aussi avoir d'autres idées et d'autres propositions. Je n'ai pas voulu empêcher les différentes parties de réfléchir à d'autres possibilités", a-t-il souligné. *
Le 21 janvier dernier en Grèce, 90 000 manifestants sont descendus dans la rue pour scander "La Macédoine est grecque". De nouvelles manifestations similaires sont attendues à Athènes ce dimanche.
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