Dans un projet de loi toujours en discussion au Parlement, la circoncision y est décrite comme "une violation des droits des jeunes garçons, incompatible avec la Convention internationale des droits de l'enfant des Nations unies".
Faut-il interdire la circoncision à but non médical ?
En Islande, cette question préoccupe les parlementaires. Dans un projet de loi toujours en discussion, la circoncision y est décrite comme "une violation des droits des jeunes garçons, incompatible avec la Convention internationale des droits de l'enfant des Nations unies".
Si un garçon souhaite être circoncis pour des raisons culturelles ou religieuses, il faudra qu'il attende "un âge auquel il comprend ce que cet acte implique". En cas de non respect, une peine de prison de six années est envisagée.
Circoncire ou ne pas circoncire, le débat est ouvert. Mais il n'est pas du tout du goût des autorités religieuses. Les opposants à une éventuelle loi déclarent qu'elle rendra la vie impossible en Islande pour les Juifs et les Musulmans. Ils craignent aussi que cette loi ne donne des idées à d'autres pays.
Sur les plus de 300 000 habitants de l'île, 250 sont de confession juive et 1500 de confession musulmane.