Assiégés par les armées turque ou syrienne, les civils fuient les combats

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Par Euronews
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Assiégés à Afrine par l'armée turque et dans la Ghouta orientale par l'armée syrienne, les civils suivent des corridors humanitaires pour fuir les combats

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Selon l'ONG Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), plus de 150 000 civils ont quitté Afrine depuis mercredi 14 mars 2018, pour échapper à l'offensive des forces turques contre les Unités de protection du peuple (YPG). Ces combattants kurdes, alliés des Etats-Unis dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI), sont considérés comme un groupe "terroriste" par le régime turc, qui tente depuis le 20 janvier de les déloger de cette ville du nord-ouest de la Syrie, désormais quasi-encerclée.

Hommes, femmes et enfants fuient les affrontements en empruntant un couloir humanitaire, qui les conduit vers des territoires contrôlés par le régime de Bachar al-Assad. "Il n'y a pas eu un seul jour, pas un seul moment, au cours des sept dernières années, où les parties combattantes et les pays qui les soutiennent ont montré le moindre respect pour le principe sacré de la protection des enfants, où qu'ils se trouvent, se désole le directeur régional de l'Unicef pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Geert Cappelaere. Ils n'ont jamais respecté ce principe."

Un scénario similaire se joue dans la Ghouta orientale, le dernier bastion de l'opposition à proximité de Damas. L'armée syrienne affirme avoir repris 70% de la zone et elle entend poursuivre la reconquête de ce territoire, d'où des obus sont tirés sur la capitale. Elle a demandé aux habitants de partir via des "couloirs sécurisés". Vingt-mille à 40 000 habitants, selon les sources, l'ont fait jusqu'ici. Alors qu'au moins 1 350 civils ont été tués et des milliers, blessés en près d'un mois de bombardements, selon l'OSDH.

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