Six mois après l'assassinat de la maltaise Daphne Caruana Galizia, plusieurs médias internationaux révèlent ce mardi les premiers résultats de leur enquête sur le travail de la journaliste anti-corruption.
Six mois après son assassinat, le visage de la journaliste se retrouvait à chaque coin de rue dans la capitale maltaise ce lundi.
En octobre dernier, Daphne Caruana Galizia, spécialisée dans les affaires de corruption, perdait la vie dans l'attentat de sa voiture.
Alors que de nombreux rassemblements ont honoré sa mémoire, à Malte et à travers l'Europe, plusieurs médias internationaux ont prévu de révéler ce mardi les premiers résultats de leurs enquêtes sur le travail de la journaliste.
"The Daphne Project", créé quelques semaines après sa disparition à l'initiative de l'organisation Forbidden Stories, rassemble 45 journalistes de 15 pays différents, dont les médias français Le Monde, France 2 et Radio France.
Leur objectif : suivre les traces de la journaliste maltaise, et poursuivre son enquête sur la corruption et le blanchiment d'argent dans les plus hautes sphères du pouvoir. Un leitmotiv : "ils ont tué la journaliste, pas ses enquêtes."
Le fils de Daphne Caruana Galizia a dénoncé ce lundi une "double impunité", "à la fois pour le meurtre de (sa) mère, et pour toute la corruption sur laquelle elle écrivait."
Trois hommes sont actuellement inculpés et emprisonnés pour l’assassinat de la journaliste. Malgré de nombreux éléments les désignant, ils nient avoir placé et déclenché la bombe sous la voiture de la journaliste.