"Trois visages", de l'Iranien Jafar Panahi, grand absent à Cannes

"Trois visages", de l'Iranien Jafar Panahi, grand absent à Cannes
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Par Euronews avec AFP
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"Trois visages" dresse le portrait de trois femmes iraniennes. Son réalisateur n'as pas pu venir le présenter, il lui est interdit de voyager.

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C'est le deuxième film iranien présenté cette année en compétition à Cannes , après "Everybody Knows" d'Asghar Farhadi.

"Trois visages" de Jafar Panahi, a été projeté ce week-end, il dresse le portrait de trois femmes iraniennes. Jafar Panahi cinéaste dissident, est pour la première fois en lice pour la Palme d'or. Mais absent, il lui est interdit de voyager. Il a été condamné en 2011 à six ans de prison et 20 ans d'interdiction de réaliser ou d'écrire des films, voyager ou s'exprimer dans les médias, pour avoir soutenu le mouvement de protestation de 2009 contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad.

L'histoire de "Trois visages", c'est celle d'une célèbre actrice iranienne (Behnaz Jafari, dans son propre rôle), qui reçoit la vidéo d'une jeune fille implorant son aide pour échapper à sa famille conservatrice et devenir comédienne.

Elle part alors avec son ami, le réalisateur Jafar Panahi (joué par le cinéaste lui-même), dans le village de la jeune fille, dans les montagnes reculées, pour comprendre s'il s'agit ou non d'une manipulation.

Le troisième visage est celui d'une autre actrice, évoquée mais jamais montrée à l'écran. Absente mais tellement présente, comme Jafar Panahi à Cannes.

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