Bleus: Mendy, débordements sous observation

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Benjamin Mendy, arrière gauche offensif des Bleus devenu une personnalité fédératrice par son aisance sociale, cherche à évacuer les doutes liés à son manque de rythme après son opération du genou en septembre. . Test irlandais Le défenseur, opéré du genou droit fin septembre, a joué 63 minutes contre l'Eire lundi (2-0), soit autant que lors de ses trois apparitions avec Manchester City depuis le 22 novembre. "J'ai eu de très bonne sensations. J'ai eu la chance de ne pas avoir de douleur ou quoi que ce soit dans le genou ou sur le tendon, je me sentais très bien", a-t-il avancé mercredi en conférence de presse. Adil Rami, titularisé en défense centrale lundi, confirme: "Son travail a payé: à son dernier match, il était très bon, et à l'entraînement il est présent, et bien prêt athlétiquement parlant". "J'ai commencé à travailler sur mon lit d'hôpital, je n'avais qu'une chose en tête: être dans cette liste, aller au Mondial", a souligné Mendy pour preuve de sa détermination. Didier Deschamps, lui, s'est montré mesuré pour commenter la performance de l'arrière gauche lundi soir: "Le premier ballon, il y a toujours une appréhension, pour prendre la température... Il est comme il est, il n'a pas encore le rythme, c'est normal, mais c'est une étape importante pour lui". D'ailleurs, même si cette blessure est désormais lointaine, elle l'astreint à "un programme en salle tous les jours" avec le préparateur physique Grégory Dupont, qui était souvent venu le voir à Manchester. . Couperet du 4 juin "Pour certaines personnes, il peut y avoir des risques ou des doutes, mais le premier match a démontré que tout est bien et qu'il y a zéro risque. Au fond de moi je sais qu'il (le sélectionneur) n'a pas pris de risque", martèle Mendy. Deschamps avait pourtant dit lors de l'annonce de sa liste le 17 mai que si, "évidemment qu'il y a un risque" d'avoir convoqué un joueur à court de forme. Et à chaque fois ou presque qu'il évoque le cas Mendy, il l'assortit d'un rappel de la date-butoir du 4 juin midi, remise de la liste officielle de son groupe à la Fifa... Le joueur lui-même, interrogé sur le fait d'aller à la Coupe du monde, a joué la prudence: "Je préfère attendre le 4 juin, qui est la date à respecter donnée par le sélectionneur. Quand ce sera le 5, j'enverrai un petit tweet". . Un rôle central Par sa bonne humeur, son goût de la communication, sa fraîcheur, Mendy apparaît comme un joueur fédérateur parmi les Bleus. "Je suis quelqu'un de naturel, j'aime m'exprimer, je discute avec les gens, je suis souvent en train de rigoler", se décrit-il. Et puis, c'est un proche de Kylian Mbappé - ils ont été champions de France 2017 ensemble avec Monaco. Mendy chambre souvent le cadet du groupe (19 ans). Et "DD" peut compter sur lui pour recadrer "Kylian" s'il en faisait trop sur le terrain (de type grigris inutiles): "Il est assez intelligent, s'il y a des deux ou trois contre un à faire, dans la Coupe du monde par exemple, il va lâcher le ballon au bon moment. S'il en fait un peu trop, on peut en discuter et tout sera bien pris dans la bonne humeur". Mendy, un personnage? En tout cas un sacré client pour les médias, qui alterne entre contrôle et lâcher-prise. Quand on lui pose une question sur l'identité de jeu, il répond: "C'est cadré, on est obligé de créer identité de jeu pour un événement comme la Coupe du monde. Nous devons arriver là-bas avec une bonne palette de jeu. C'est ce qu'on travaille tous les jours, avec le coach et certains cadres de l'équipe". Et quelle est cette identité de jeu? "La gagne". Et comment la modèle-t-on? "En gagnant". . Le geek Mendy est le plus accro aux réseaux sociaux du groupe. "J'ai toujours été comme ça. Avec mon évolution en club, ça a pris de l'ampleur, mais au Havre, je tweetais et mettais sur Instagram de la même manière", lâche l'Essonnien de 23 ans qui a parfait ses connaissances sur le Mondial-1998 via internet. Depuis le début du rassemblement à Clairefontaine, il a diffusé plusieurs vidéos, notamment de parties de cartes rigolardes. Deschamps a posé le cadre: "Oui, il m'a prévenu mais je ne vais pas trop balancer de grosses choses, parce qu'avec vous tous (les journalistes), ça peut péter fort (sourire). Je sais ce que je peux mettre sur les réseaux, et il n'y a rien de méchant".

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