France-Croatie : ce qu'il faut savoir sur la finale

France-Croatie : ce qu'il faut savoir sur la finale
Par Cyril Fourneris
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Pas d'Achille le chat, mais des données ! Tout ce qu'il vous faut pour ne pas être largué dimanche.

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La finale de la Coupe du monde approche, Euronews fait le point sur les forces et les faiblesses des séléctions croate et française. Les statistiques, dont l'interprétation peut toujours être contestée, placent la France favorite :

Individualités : avantage France

D'après le site spécialisé Transfermarkt, la France est l'équipe du Mondial la plus valorisée sur le marché des joueurs. La valeur cumulée des Bleus atteint 1,08 milliard d'euros. Une grande partie du onze de départ évolue dans les "top clubs" européens.

C'est près de trois fois plus que la valeur toale du groupe croate, estimée à 364 millions d'euros. On notera tout de même que la quasi-totalité des joueurs évoluent dans les grands championnats.

Expérience : avantage Croatie

L'âge moyen de l'équipe croate est de 27 ans et 4 mois. Trois cadres du groupe sont des joueurs capés de plus de 30 ans : Luka Modric (Real Madrid), Mario Mandzukic (Juventus) et Ivan Rakitic (Barcelone). Le groupe se connaît bien : 17 des 23 joueurs croates appelés en Russie avaient disputé l’Euro 2016.

A l'inverse, la France est l'une des équipes les plus jeunes de la compétition, avec une moyenne d'âge de 25 ans et 9 mois.

Mario Mandžukić, 32 ans, offre la victoire aux siens dans les prolongations contre l'Angleterre

Attaque : avantage Croatie

La Croatie a marqué 12 buts dont un seul penalty sur l'ensemble de la compétition. Elle a tenté 100 tirs, dont 26 ont été cadrés. L'équipe compte 8 buteurs différents, les meilleurs étant Perisic, Modric et Manzukic, qui ont inscrit 2 buts.

La France a été légèrement moins performante en attaque avec 10 buts inscrits, dont deux penaltys. Griezmann et Mbappé sont les meilleurs buteurs de l'équipe avec 3 buts chacuns.

Défense : avantage France

La Croatie a encaissé 5 buts dans ce tournoi, dont deux face à la Russie. Depuis le dernier match de la phase de groupe, les croates ont concédé au moins un but à chaque match.

La France a fait légèrement mieux, avec 4 buts encaissés, dont 3 lors du seul match contre l'Argentine. Les Bleus ont gardé leurs cages inviolées lors de 4 des 6 rencontres disputées.

Raphaël Varane, épaulé par Samuel Umtiti, prend le meilleur sur Romelu Lukaku

Forme physique : avantage France

La Croatie a dû se déployer pour l'emporter au tirs au but face au Danemark puis à la Russie en huitième et quart de finale. Contre les Anglais, elle s'est imposée dans le temps additionnel.

C'est simple, la Croatie a joué l'équivalent d'un match de plus (3x30 = 90 minutes). Une fatigue physique et psychologique qui peut peser. La dernière prolongation a été fatale à Ivan Strinic et Ivan Perisić. L'arrière gauche de l'AC Milan et l'attaquant de l'Inter sont incertains pour la finale.

A l'inverse, la France a rencontré des adversaires considérés comme plus forts (Argentine, Uruguay et Belgique) et n’a été mené au score que pendant huit minutes.

Prestige : avantage France

Le passé d'une sélection peut jouer un rôle lors des grands événements et un simple coup d'oeil au palmarès suffit à rappeler que le Mondial n'est pas si "démocratique". La France a remporté une Coupe du monde et deux Championnats d'Europe. La Croatie, rien.

Attention, elle est cependant d'une précocité redoutable. L'équipe, qui n’a vu le jour qu’en 1991, se hisse en finale dès sa cinquième participation, quand la France en a eu besoin de 10. La Croatie avait perdu en demi-finale dès sa première participation…. Contre la France, en 1998.

Les confrontations passées entre les deux équipes est aussi à l'avantage de la France : trois victoires, deux nuls et aucune défaite en cinq rencontres.

Le onze de départ de la France prend la pose avant la demi-finale contre la Belgique

Le Joker croate : le mental

La culture de la victoire est indéniablement ancrée dans cette équipe, qui l'a emporté après avoir été menée à trois reprises pendant la phasé à élimination directe : une première dans l'histoire de la Coupe du monde. Elle a remporté deux matchs aux tirs au but et un dernier en prolongations, des épreuves qui font la part belle à la force psychologique.

Le Joker français : Didier Deschamps

Après avoir presque tout gagné pendant sa carrière de joueur (Ligue des champions, championnats, Coupe du monde et Euro), le sélectionneur français a souvent bien réussi avec les équipes qu'il a entraîné (Marseille, Monaco, Juventus). Il peut réaliser l'exploit d'être sacré champion du monde en tant que joueur et entraîneur, après Mario Zagallo et Franz Beckenbauer.

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