"Aucune preuve" ne permet de corroborer la revendication de l'EI selon la police de Toronto

La police inspecte les lieux de la fusillade à Toronto, le 23 juillet 2018
La police inspecte les lieux de la fusillade à Toronto, le 23 juillet 2018 Tous droits réservés Usman Khan
Tous droits réservés Usman Khan
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

"Aucune preuve" ne permet de corroborer la revendication du groupe Etat islamique, selon qui un de ses "soldats" a perpétré la fusillade qui a fait deux morts dimanche à Toronto, a déclaré mercredi la police de la capitale économique du Canada.

"A cette étape" de l'enquête, "nous n'avons aucune preuve qui permette d'appuyer cette revendication", faite par l'EI via Amaq, son organe de propagande, ont déclaré les forces de l'ordre dans un communiqué transmis à l'AFP.

"Nous allors continuer à explorer toutes les pistes, notamment en interrogeant ceux qui connaissaient (Faisal) Hussain et en analysant son activité sur internet, ainsi qu'en enquêtant sur son historique de santé mentale", a fait valoir la porte-parole de la police de Toronto, Meaghan Gray.

Dimanche soir à Toronto, une jeune femme de 18 ans et une fillette de 10 ans ont été tuées et 13 personnes blessées --certaines grièvement-- par un homme armé de 29 ans identifié comme Faisal Hussain, un résident de la ville.

L'assaillant a tiré au hasard sur des piétons déambulant sur une artère animée du quartier grec de la ville, avant de cibler des restaurants bondés.

Arrivée rapidement sur les lieux, la police a ouvert le feu sur l'homme, qui a été découvert mort quelques instants plus tard dans une ruelle, d'après les enquêteurs.

Selon la famille de l'auteur de la fusillade, ce dernier souffrait depuis son enfance de "sérieux problèmes mentaux" qu'il n'a jamais pu surmonter même s'il avait pris des médicaments et suivi des thérapies.

Mais mercredi, Amaq, l'organe de propagande du groupe, a affirmé que l'attaque avait été perpétrée par "un des soldats de l'EI" qui a suivi les "appels à cibler les ressortissants des pays de la coalition" internationale antijihadistes.

Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Ralph Goodale, avait affirmé mardi qu'"il n'y a aucun lien de sécurité nationale entre cet individu", Faisal Hussain, "et tout enjeu de sécurité nationale".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Benjamin Netanyahu réagit à la menace américaine de suspendre des livraisons d’armes

L’info du jour | 10 mai - Matin

Hongrie : Xi Jinping clôture sa tournée européenne