Les Rohingyas bloqués depuis un an

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Par Euronews
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Un an après leur exode de Birmanie, les réfugiés rohingyas attendent toujours dans d'immenses camps au Bangladesh de pouvoir rentrer chez eux dans des conditions acceptables.

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En août 2017, l'armée birmane a lancé contre la minorité rohingya une répression que l'ONU a décrite comme un "nettoyage ethnique".

700 000 membres de cette ethnie musulmane ont fui vers le Bangladesh. Depuis, à peine 200 sont rentré chez eux.

Rashida Begum, réfugiée Rohingya : "Cela fait un an que nous sommes arrivé ici, mon fils est né quatre mois plus tard et son avenir m'inquiète. On a peur. Ici, il n'y a pas d'école et il n'y a pas d'éducation là-bas non plus."

On ne sait pas ce qui va se passer. Je ne sais pas quel peut être notre avenir, ni ici, ni là-bas."

Les Rohingyas réclament de la Birmanie des compensations financières pour leurs terres incendiées ou réquisitionnées, et veulent la garantie de pouvoir accéder à la citoyenneté.

De son côté, l'ONU a lancé un appel de fond pour subvenir aux besoins des réfugiés le temps que la Birmanie organise les conditions de leur retour.

Knut Ostby, coordinateur de l'ONU en Birmanie : "Le plus important, c'est que les gens ont besoin d'être en sécurité à leur retour. Ils ont besoin d'être libres de se déplacer et, pour ceux qui sont éligibles, d'avoir une vision claire de comment ils peuvent accéder à la citoyenneté. À leur retour, ils doivent être en mesure de vivre comme des gens normaux."

La peur de nouvelles violences en Birmanie empêche les Rohingyas de faire le choix du retour, et beaucoup accusent les autorités birmanes de limiter l'accès à l'État de Rakhine d'où sont originaires la majorité des réfugiés.

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