Coup de tonnerre dans le monde du sport. Surfeuses et surfeurs auront les mêmes primes sur le circuit professionnel mondial dès l'an prochain. Le surf pionnier de l'égalité salariale.
La ligue mondiale de surf (World Surf League) fait tomber un tabou.
Dès l'an prochain sur le circuit mondial, femmes et hommes auront les mêmes primes en compétition.
La WSL, organisatrice du circuit professionnel mondial de surf, se présente comme la première ligue professionnelle établie aux États-Unis à promouvoir l'égalité salariale.
"Nous avons ajouté des événements féminins, le nombre de surfeuses a augmenté, les dotations des prix ont augmenté, nous avons investi dans le marketing et la publicité. Nous avons participé à une évolution au cours des dernières années, c'est donc juste l'étape naturelle suivante" explique la directrice générale de la WSL, Sophie Goldschmidt.
Plus que de l'argent, c'est le message envoyé que salue l'Australienne Stephanie Gilmore, sextuple championne du monde de la discipline.
Pour l'Américain Kelly Slater, sacré onze fois champion du monde, les surfeuses méritent cette réforme : "Je suis fier que le surf donne l'exemple. J'espère que d'autres fédérations suivront. Nous allons tous apprécier à long terme. J'espère qu'un jour nous pourrons dire que le surf a été pionnier en la matière."
En 2018, la dotation globale du circuit masculin de surf était d'un peu plus de 500 00 euros avec 36 surfeurs en lice contre 300 000 euros pour le circuit féminin avec 18 sportives admises.
avec AFP