Les médias ont leur part de responsabilité dans la montée du nationalisme en Europe

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Par Euronews
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La commissaire européenne, Vera Jourova, a mis en garde contre un nationalisme croissant dans toute l'Europe. Lors d' un discours prononcé à Vienne, elle a alerté sur le fait que le racisme et la discrimination était en augmentation, ajoutant que les médias avaient leur part de responsabilité

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La commissaire européenne à la justice et aux consommateurs, Vera Jourova, a mis en garde contre un nationalisme croissant dans toute l'Europe. Lors d' un discours prononcé à Vienne, elle a alerté sur le fait que le racisme et la discrimination était en augmentation, ajoutant que les médias avaient leur part de responsabilité. Dan, pouvez-vous nous en dire plus sur les propos tenus par la commissaire ?

il est intéressant de noter qu'elle a insisté sur l'idée qu'avec le populisme croissant dans de nombreux pays européens et ce problème spécifique de Brexit, elle estime que sur de nombreux aspects, les médias doivent se montrer plus forts lorsqu'il s'agit de rendre compte de l'actualité, qu'un grand nombre d'organes de presse utilisent un langage plutôt flamboyant qui alimente cette forme d'extrémisme à travers l'Europe et qu'ils doivent montrer plus de retenue et de responsabilité. Nous nous sommes demandés ce matin ici à Euronews ce qu'elle entendait par là, si elle parlait d'une sorte de réglementation de l'industrie des médias afin de prévenir ces excès. Elle a assuré que ce n'était pas le cas, qu'elle croyait en la liberté des médias de rapporter ce qu'ils voulaient mais elle a dit qu'il fallait une sorte d'autorégulation, d'auto-responsabilité. Elle a clairement fait allusion à certaines unes que l'on a pu voir la semaine dernière dans la presse britannique après le sommet de Salzbourg. Un traitement, selon elle, déprécie le Brexit et l'influence de l'Union Européenne dans ces discussions. Mais pour beaucoup de critiques, notamment de journalistes, il semble que la commissaire soit allez un peu trop loin. La liberté des médias est fondamentale, et cela signifie qu'ils peuvent dire ce qu'ils veulent, comme ils veulent tant qu'ils n'enfreignent aucune loi. Je pense qu'ils ont de plus en plus l'impression que la presse fait partie du problème par rapport à cette forme croissante de nationalisme qui consiste à mal rapporter les nouvelles. Et ce n'est pas un hasard si, demain, nous aurons un sommet de deux jours sur les fake news, auquel participeront de nombreux experts qui pensent que la façon de rapporter les informations change la perception de l'Union européenne et de ses citoyens, comme nous le savons.

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