L'Europe débat sur le voile intégral

L'Europe débat sur le voile intégral
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

L'Europe débat sur le voile intégral

PUBLICITÉ

"C'est le même problème que nous avons déjà eu dans plusieurs pays à travers l'Europe et souvent le débat est le même. D'un côté, ceux qui sont pour l'interdiction, qui disent que c'est une question de sécurité mais aussi pour défendre les femmes contre le fondamentalisme et de l'autre, ceux qui disent que c'est également le droit de ces femmes de choisir comme elles veulent s'habiller, que ces mesures sont islamophobes et seulement là pour plaire aux électeurs de l'extrême droite et anti-migrants. Si vous regardez les pays de l'Union, le pourcentage de femmes musulmanes portant la burka ou le niqab est extrêmement faible, il va de 0-0.5% à 1% maximum. La France a été le premier pays à interdire les vêtements couvrant intégralement le visage en 2011, suivie par la Belgique quelques mois plus tard, qui invoquait des problèmes de sécurité, puis d'autres pays, comme la Bulgarie, l'Autriche...D'autres pays, comme les Pays-Bas, ont agi différemment. En Hollande, la burqa est interdite dans les écoles, les hôpitaux, les transports publics et les bâtiments officiels mais pas dans la rue. S'il n y a pas d'uniformisation de la législation sur la question en Europe, c'est parce que la Commission Européenne n'a aucun pouvoir dessus, cela reste une prérogative nationale, chaque pays peut choisir lui-même comment il souhaite que ses habitants se vêtissent. Les personnes peuvent aller en justice si elles estiment que ces lois sont discriminantes. C'est arrivé déjà en Belgique, une affaire qui est allée jusqu'à la cour européenne des droits de l'homme, une juridiction du Conseil de l'Europe, rien à voir donc avec l'Union Européenne. La cour est allé contre le plaignant, estimant que l'interdiction était légale, était proportionnée et n'allait pas à l'encontre des droits de l'homme. Mais le débat continue néanmoins partout en Europe."

Partager cet articleDiscussion