La grève contre les suppressions de postes dans l'Education était suivie lundi par près d'un enseignant sur deux dans le second degré et un sur quatre dans le primaire selon les syndicats.
En France, première mobilisation d'ampleur ce lundi contre la politique du ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer. Toutes les organisations syndicales du secteur étaient dans la rue ce lundi... de la maternelle au lycée, du public au privé contre les suppressions de postes annoncées par le ministre. Le budget 2019 prévoit de supprimer 2.650 postes dans les collèges et lycées publics, 550 dans le privé et 400 dans l'administration.
"Ça fait un an que le gouvernement fait du marketing avec un discours très séduisant pour les familles, mais sa réforme se traduit en fait par des suppressions de postes, alors qu'on est à la veille d'une augmentation du nombre d'élèves. C'est une aberration", a déclaré Laurent Tramoni, responsable régional du Snes-FSU.
Près d'un enseignant sur deux dans le second degré et un sur quatre dans le primaire étaient dans la rue selon les syndicats. Le ministère, lui, n'a recensé que 10% de grévistes.
Le président Emmanuel Macron compte supprimer 50.000 postes dans la fonction publique d'État d'ici 2022.