Le président américain est attendu samedi en Californie alors que les incendies font toujours rage
PUBLICITÉDes lotissements entièrement détruits à perte de vue : voilà ce qui reste de Paradise, une petite ville californienne au nord de Sacramento ravagée par les flammes.
Mais le bilan humain s'annonce plus terrible encore : outre les dizaines de morts déjà recensés (59 cadavres ont été retrouvés), ce sont désormais près de 600 habitants qui sont aujourd'hui portés disparus. Probablement brûlés vifs dans leurs maisons ou leur voitures.
Face à ce drame, les autorités envisagent désormais des mesures drastiques pour éviter une reconstruction anarchique des quartiers détruits par les incendies.
Jerry Brown, gouverneur de Californie : "Nous allons devoir mieux gérer nos forêts explique le gouverneur de l’État. nous allons devoir construire nos villes plus intelligemment, nous allons devoir construire des abris pour que les gens puissent s'échapper lorsque ces terribles incendies dégénèrent. Et oui, nous allons devoir faire face aux changements climatiques. Nous devons nous mettre du côté de la nature, pas seulement la combattre."
En attendant, les incendies n'ont toujours pas été circonscrits.
Dans le sud de la Californie, près de Malibu, un gigantesque brasier a déjà consumé près de 40 000 hectares. Les pompiers espèrent en venir à bout d'ici lundi, grâce à l'amélioration des conditions climatiques.
Samedi, Donald Trump est attendu sur place pour rencontrer les victimes de ces incendies dont une grande partie vivent désormais dans des campements improvisés.
Au total ce sont près de 50 000 personnes qui ont été évacuées. A Paradise, la plupart des habitants, des retraités principalement, ont tout perdu.
L'état de "catastrophe majeure" a été décrété pour toutes les zones incendiées.
Avec Agences