Restitution du Grand débat : le ras-le-bol fiscal des Français

Paris, le 08/04/2019
Paris, le 08/04/2019 Tous droits réservés REUTERS/Charles Platiau
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Par Olivier Peguy
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Lancé début janvier, le "grand débat" était censé "redonner" la parole aux Français, face à la crise des Gilets jaunes. Il en ressort, notamment, un ras-le-bol fiscal.

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En France, c'est l'heure de la conclusion pour le Grand débat national. Lancée début janvier, cette consultation était censée "redonner" la parole aux Français, face à la crise des Gilets jaunes.

D'après les chiffres officiels, plus d'un million et demi de personnes ont apporté leur contribution, soit via les cahiers de doléances dans les mairies, soit via le site internet, soit lors de réunions locales.

> Grand débat : les enseignements en chiffres des propositions en ligne

Qu'est-ce qui émerge des toutes ces contributions ? Quelques grandes tendances ont été présentées ce lundi à Paris. Parmi les préoccupations des Français, la pression fiscale.

Il y a un sentiment des ras-le-bol fiscal qui est corroboré par les participants qui ont répondu au questionnaire consacré à la fiscalité. C'est celui pour lequel nous avons enregistré le plus grand nombre de répondants uniques : plus de 400 000 personnes.
Frédéric Michaud
Directeur des études chez OpinionWay

Le Premier ministre, présent à cette restitution, a dit entendre ce ras-le-bol fiscal.

Notre pays a atteint aujourd'hui une sorte de 'tolérance fiscale zéro'. Je ne sais pas si on dire ainsi, mais c'est souvent comme ça qu'elle est exprimée. Les débats nous indiquent clairement la direction à prendre : nous devons baisser et baisser plus vite les impôts.
Edouard Philippe
Premier ministre français

Les mesures concrètes qui découleront de ce grand débat seront annoncées dans les prochaines semaines par le président lui-même, Emmanuel Macron qui a mouillé la chemise, lors de réunions marathon aux 4 coins de la France.

Avant même de connaître les conclusions de cette consultation, l'opposition a dénoncé ce qu'elle appelle "un grand blabla".

REUTERS/Benoit Tessier
Paris, le 6 avril 2019REUTERS/Benoit Tessier

- avec agences -

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