Brexit : tollé après la décision de Boris Johnson

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Tous droits réservés REUTERS/Henry Nicholls
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Par Euronews
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Le choix du Premier ministre de suspendre le Parlement pour cinq semaines suscite l'indignation de nombreux Britanniques. Beaucoup y voient un coup de force pour un Brexit sans accord.

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Pour beaucoup au Royaume-Uni, c'est une décision qui ne passe pas. Le choix du Premier ministre Boris Johnson de suspendre le Parlement pour une durée de cinq semaines suscite fureur et indignation. Londres, Manchester, Edimbourg... Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs grandes villes, mercredi, pour dénoncer ce que certains appellent un "coup d'État". "Défendons notre démocratie" pouvait-on lire sur des pancartes. Les partisans de Boris Johnson louent au contraire une décision audacieuse.

La reine a publié une lettre approuvant la décision du Premier ministre. Le Parlement sera donc suspendu du 9 septembre au 14 octobre. Les travaux ne reprenant donc que quinze jours avant la date du Brexit.

"Nous avançons sur un nouveau programme législatif sur la sécurité, les hôpitaux et sur le financement de l'éducation et il y aura tout le temps qu'il faut des deux côtés avant ce sommet européen crucial du 17 octobre, assure le chef du gouvernement. Suffisamment de temps pour que les députés débattent, pour le débat sur l'UE, sur le Brexit et sur les autres sujets."

La session du Parlement reprendra à cette nouvelle date avec le discours de la reine. Boris Johnson réduit ainsi le temps de l'opposition pour bloquer un Brexit sans accord.

"Ce que fait le Premier ministre, c'est une sorte de hold-up sur notre démocratie pour passer en force sur un Brexit sans accord" attaque le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn.

Une pétition sur Internet s'opposant à la décision du Premier ministre a déjà recueilli plus d'un million de signatures. "C'est incroyable de voir cette reprise de contrôle, se désole Marion Sharples, une manifestante. L'une des premières choses que Boris Johnson fait en temps que Premier ministre, c'est de suspendre la démocratie parlementaire."

"De quelque bord qu'on soit, conservateur, travailliste, libéral, pour ou contre le Brexit, il faut qu'on se sente très préoccupé par ce qui se passe" estime une autre manifestante, Natasha Wood.

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