Cocorico ! Maurice le coq est autorisé par la justice à continuer de chanter

Cocorico ! Maurice le coq est autorisé par la justice à continuer de chanter
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Par Guillaume Petit
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Corinne, sa propriétaire, était poursuivie par ses voisins de l'île d'Oléron, un couple de retraités, excédés par les chants matinaux de l'animal. Plus qu'une querelle de voisinage, la question des bruits "naturels" de la campagne a fait débat.

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Le coq Maurice peut se sentir léger comme une plume. La justice vient de le décider : il pourra continuer de chanter tout l'hiver et tant qu'il le voudra.

Corinne Fesseau, sa propriétaire, était poursuivie en justice par ses voisins de l'île d'Oléron (ouest de la France), un couple de retraités excédé par les chants matinaux de l'animal. Le verdict rendu par le tribunal de Rochefort ce jeudi était très attendu.

Saga estivale

Car c'est devenu la saga estivale dont tout le monde parle. Tout avait commencé par une plainte banale, une simple querelle de voisinage. Mais l'affaire, évoquée par des médias du monde entier, s'est transformée en symbole des difficultés de cohabitations entre villes et champs. Le chant du coq a même atteint les oreilles du New York Times.

"Ce sont des gens qui viennent de la ville, ils en ont marre du bruit de la ville et ils viennent à la campagne parce qu'ils pensent qu'il y en a moins", explique Corinne_. "Mais à la campagne, il y a d'autres bruits, qui sont normaux"._

Les plaignants demandaient que la justice donne 15 jours à Corinne Fesseau, pour éloigner l'animal ou le faire taire. En cas de refus, elle devrait s'acquitter de 150 euros d'astreintes quotidiennes.

Soutien pour Maurice

Tout au long de la procédure, le coq Maurice a bénéficié du soutien de nombreux Français, et même depuis l'autre bout du monde. Corinne a notamment reçu une lettre de soutien en provenance des Etats-Unis.

Plus près, de nombreux élus, commerçants et habitants espéraient que la justice donne raison à la propriétaire du coq, afin de préserver "l'authenticité" de la campagne. "Cela fait partie des bruits du quotidien, de la vie de tous les jours", dit par exemple cette habitante.

D'autres procédures en cours...

Mais ce procès n'est pas le dernier du genre. Les procédures visant des cloches, coqs et autres crapauds se multiplient. Dans les Landes, le tribunal de Dax se penchera début octobre sur le cas de canards et d'oies accusés de caqueter trop fort.

Selon France Bleu Vendée, un gérant de camping a attaqué en justice son voisin éleveur parce que l'odeur de ses 27 000 canards faisaient fuir les clients en Vendée, dans le nord-ouest de la France. Pendant l'été, le tribunal lui a donné huit jours pour faire cesser les nuisances.

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