L'ONU dénombre 800 000 déplacés depuis décembre dans le nord-ouest de la Syrie

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Par euronews avec AFP-AP
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Victimes des combats qui s'intensifient, ces civils survivent dans des camps enneigés et luttent contre le froid et la précarité.

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Alors que les combats se poursuivent dans le dernier bastion tenu par les rebelles dans le nord-ouest de la Syrie, de nombreux civils ont été contraints de fuir. Ils survivent dans des camps de fortune désormais recouverts de neige et luttent contre le froid et la précarité.

"Nous ne pouvons pas supporter ça. Il fait froid, il neige et notre vie est terrible. Nous avons des enfants et on ne peut pas endurer cette vie. Nous sommes brisés. Je suis une vieille femme, j'ai des enfants et personne ne s'occupe de nous", dit une femme.

Depuis décembre, le pouvoir de Bachar al-Assad a repris sa progression meurtrière dans cette région syrienne face aux jihadistes et aux rebelles. Les civils sont en première ligne.

"Les lourds bombardements dans la ville d'Atareb ces deux derniers jours ont provoqué d'importants déplacements de population. Depuis décembre dernier, les frappes aériennes et les affrontements armés dans le nord-ouest de la Syrie ont fait plus de 800 000 déplacé", rapporte Elisabeth Byrs, porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM).

Un hélicoptère de l'armée syrienne a été abattu vendredi dans le nord-ouest de la Syrie et son équipage tué. Il s'agit du deuxième crash du genre en moins de dix jours sur fond de tensions entre Damas et Ankara. 

La Turquie et ses alliés rebelles syriens déployés dans cette zone, tentent d'entraver l'avancée du régime de Bachar Al Assad qui contrôle désormais près de la moitié de la province d'Idleb. Dans une déclaration commune, la France, la Belgique, l'Allemagne et l'Estonie, membres du Conseil de sécurité de l'ONU, ont exigé vendredi l'arrêt immédiat de l'offensive militaire syrienne.

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