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La Grèce empêche le passage de 4 000 migrants venant de Turquie

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Tous droits réservés APEmrah Gurel
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Par Euronews avec AFP
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La Grèce empêche le passage de 4 000 migrants venant de Turquie et dénonce le chantage du président Erdogan.

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La Grèce a empêché 4.000 migrants venant de Turquie d'entrer "illégalement" sur le territoire grec, a déclaré samedi le porte-parole du gouvernement Stelios Petsas, après une réunion d'urgence présidée par le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis.

"La Grèce a été confrontée hier (vendredi) à une tentative organisée, de masse et illégale de violation de nos frontières et l'a surmontée", a dit le porte-parole.

"Nous avons protégé nos frontières et celles de l'Europe. Nous avons empêché plus de 4.000 tentatives d'entrées illégales à l'intérieur de nos frontières", a-t-il affirmé, peu après que la Turquie a annoncé qu'elle laisserait les frontières de l'Europe ouvertes aux migrants.

Le gouvernement grec "est déterminé à tout faire pour protéger les frontières", a encore assuré M. Petsas, ajoutant que la Grèce avait "renforcé ses forces" aux frontières terrestre et maritimes avec la Turquie, dans une brève déclaration après deux heures et demie de réunion de crise.

Le Premier ministre avait convoqué samedi matin les ministres des Affaires étrangères Nikos Dendias, de la Protection du citoyen Michalis Chrysochoidis et de la Défense Nikos Panagiotopoulos, ainsi que le chef des armées et des responsables des gardes-côtes grecs.

Selon M. Petsas, 66 arrestations ont été effectuées à la frontière terrestre de la région d'Evros, où des milliers de migrants, encouragés par l'annonce du gouvernement turc, se sont rendus pour tenter de passer en Grèce. Il y avait quelque 4.000 migrants et réfugiés samedi matin au poste frontière de Kastanies, selon une source policière grecque, contre 1.200 la veille.

"Le chantage (du président turc) Erdogan ne marchera pas", a en outre déclaré le vice-ministre des Affaires Etrangères Miltiadis Varvitsiotis. "Nous ne tolérerons aucune entrée illégale", a-t-il dit sur Skai TV.

Sur la même chaîne, le ministre de la Défense a estimé que les frontières grecques étaient "protégées", admettant qu'il était "plus difficile" de surveiller les frontières maritimes vers les îles grecques de la mer Egée.

Selon les garde-côtes grecs, quelque 180 migrants ont atteint les îles égéennes de Lesbos et Samos entre vendredi matin et samedi matin.

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