Les robes de mariée restent sur leurs cintres, et les annulations de cérémonie se succèdent, même si quelques audacieux défient les statistiques.
Se dire oui pour la vie… Une scène un brin moins glamour en ces temps de coronavirus. En Italie, si quelques audacieux défient encore les statistiques, la filière du mariage annonce des pertes qui oscillent entre 80 et 100 %.
La cérémonie masqués et sans invités, 17 000 couples y ont renoncé en mars et avril. 50 000 autres annulations sont attendues en mai et juin. La plupart des mariages sont repoussés à l'an prochain. Et la boutique de Manuela Tanno, créatrice de robes de mariée à Campobasso, s'est transformée en entrepôt.
« J'ai eu beaucoup de clientes, dit-elle. J'ai peut-être même vendu plus de robes que toutes les années précédentes, mais comme vous pouvez le voir, elles sont toutes sur des cintres et attendent d'être portées. »
Les pertes sur l'année s'élèveraient à 26 milliards d'euros, 5 milliards pour les fleuristes, mais ils ne sont pas les seuls. En Italie, quelque 30 000 emplois dépendent de ce secteur, qui n'est pour l'heure pas vraiment à la noce…