L'Égypte, l'Éthiopie et le Soudan sur un Nil à haute tension

L'Égypte, l'Éthiopie et le Soudan sur un Nil à haute tension
Tous droits réservés Mosa'ab Elshamy/Copyright 2017 The Associated Press. All rights reserved.
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Par Pierre Michaud
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Le partage des eaux du second plus grand fleuve au monde divise l'Afrique de l'Est. La guerre du Nil n'a jamais semblée aussi proche.

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L'heure de la guerre du Nil semble avoir sonnée. Le conflit couve depuis 2011 et le début de la construction du grand barrage Renaissance en Éthiopie.

En jeu, le partage de milliards de mètres cubes d'eau du plus long fleuve au monde après l'Amazone. L’Égypte et le Soudan brandissent la menace d'un conflit armé pour préserver leurs intérêts alors que l’Éthiopie a entamé le remplissage de son barrage à 5 milliards de dollars avec le début de la saison des pluies en Afrique de l'Est.

"L'Éthiopie affirme qu'elle utilisera l'eau en grande partie pour produire de l'électricité, explique Ahmed Soliman, chercheur universitaire, non pas pour l'irrigation mais pour son développement économique, pour réaliser son ambition de devenir le plus grand exportateur d'énergie d'Afrique. L'Égypte, en revanche, a une population en forte croissance, bientôt 100 millions de personnes. Elle revendique des droits historiques sur le Nil et dépend du fleuve pour 90 % de ses besoins en eau douce."

Les négociations qui ont repris début juin ont permis aux trois pays de s'accorder sur les conditions de remplissage du barrage. En revanche, l’Égypte refuse de revenir sur des accords de partage des eaux du Nil qui remontent à l'époque coloniale britannique.

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