Coronavirus : l'OMS espère une sortie de crise d'ici deux ans

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Par Euronews avec AFP
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Les mesures de restriction se multiplient, alors que de nombreux pays à travers le monde font face à une flambée de cas.

L'Organisation mondiale de la santé espère en finir avec la pandémie de Covid-19 "en moins de deux ans", au moment où de nombreux pays dans le monde sont confrontés à une flambée de nouveaux cas.

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"Nous espérons en terminer avec cette pandémie en moins de deux ans. Surtout si nous pouvons unir nos efforts (...) et en utilisant au maximum les outils disponibles et en espérant que nous pourrons avoir des outils supplémentaires comme les vaccins, je pense que nous pouvons y mettre un terme dans un délai plus court que la grippe (espagnole) de 1918", a affirmé vendredi le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse.

La fameuse "grippe espagnole" avait décimé 50 millions de personnes de 1918 à 1920, lorsque la malnutrition et la tuberculose rendaient d'autant plus fragile la population.

"Dans notre situation actuelle, (...) le virus a plus de chances de se propager. Mais nous avons l'avantage de disposer de meilleures technologies Et nous savons comment l'arrêter"
Tedros Adhanom Ghebreyesus
directeur général de l'OMS

L'OMS a aussi préconisé "le port du masque aux enfants âgés de 12 ans et plus dans les mêmes conditions que les adultes".

Rebonds en Europe

En Europe, les chiffres de nouveaux cas de contaminations en 24 heures publiés vendredi en France, en Italie, en Allemagne ou en Espagne sont inquiétants et montrent un rebond de la pandémie, souvent à la faveur des vacances, de fêtes et de déplacements.

L'Espagne, malgré un confinement parmi les plus stricts au monde, le port du masque généralisé et des millions de tests, est de nouveau parmi les plus touchés.

Déjà parmi les pays les plus endeuillés (plus de 28 800 morts), c'est aussi le pays d'Europe occidentale qui compte le plus de cas diagnostiqués: près de 378 000, et un taux de contagion (143 nouveaux cas pour 100 000 habitants) dépassant de très loin celui de ses voisins.

L'épidémie flambe aussi en France, qui a enregistré encore plus de décès (plus de 30 500 au total) et 4 586 nouveaux cas ces dernières 24 heures. A l'approche de la rentrée scolaire, le gouvernement a décrété le port du masque obligatoire dans les écoles pour les plus de 11 ans, même quand les règles de distanciation physique pourront être respectées.

Mesures durcies dans certaines zones

En Suisse, 300 nouveaux cas quotidiens ont été enregistrés vendredi pour la deuxième fois de la semaine, un niveau jamais atteint depuis la mi-avril, faisant craindre la survenue d'une deuxième vague.

En Grande-Bretagne, le confinement va être durci dans plusieurs zones du nord-ouest de l'Angleterre, tandis que Birmingham, deuxième ville la plus peuplée du pays, a été placée sous surveillance en raison d'une recrudescence du virus.

L'Allemagne a classé vendredi Bruxelles en zone à risque à cause du nombre élevé de contaminations, comme elle l'a déjà fait pour quasiment toute l'Espagne et une partie de la côte croate, très prisée des touristes allemands.

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