NewsletterNewslettersEventsÉvènementsPodcasts
Loader
Suivez-nous
PUBLICITÉ

Brexit : nouvelle séance de négociations sous pression entre Royaume-Uni et Commission Européenne

Brexit : nouvelle séance de négociations sous pression entre Royaume-Uni et Commission Européenne
Tous droits réservés Olivier Hoslet/AP
Tous droits réservés Olivier Hoslet/AP
Par Euronews
Publié le Mis à jour
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Pour Boris Johnson, il faut trouver un un accord de libre échange avec la Commission avant mi-octobre faute de quoi Londres s'en irait sans accord.

PUBLICITÉ

La saga du Brexit continue : c'est la huitième séance de négociations entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne ce mardi. Pour Boris Johnson, il faut trouver un accord de libre échange avec la Commission avant mi-octobre faute de quoi Londres s'en irait sans accord.

Daniel Ferrie, Porte-parole de la Commission européenne : "Même si nous sommes déterminés à trouver un accord avec le Royaume-Uni, l'Union Européenne sera prête en cas de No-Deal".

Downing Street a toujours vu le Brexit comme une opportunité de reprendre le contrôle de son argent, de ses frontières et de ses lois. D'accord, dit la Commission, mais il y a des conditions à respecter si les deux partenaires veulent continuer à échanger.

Les aides d'Etat par exemple, vues d'un mauvais œil par Bruxelles car faussant la concurrence européenne.

David Henig, du European Centre for International Political Economy : "Si vous accordez un accès préférentiel à un grand marché, comme le ferait l'UE, il faut vous assurer que les personnes auxquelles vous accordez un accès préférentiel ne subventionnent pas leurs exportations. Et cela est aussi contraire aux règles de l'OMC, mais l'OMC met du temps à régler les différends."

Les discussions achoppent aussi sur le dossier de la pêche. A partir de l'année prochaine le Royaume-Uni veut pouvoir contrôler qui vient pêcher dans ses eaux, alors que Bruxelles souhaite que le système des quotas perdure. La pêche ne représente que 0.1% du PIB britannique mais le sujet est très symbolique.

Barrie Deas, de la Fédération britannique des organisations de Pêche : "Dès le début et au plus haut niveau, avec Boris Johnson et David Frost, le négociateur en chef, nous avons eu l'assurance que la pêche était en haut de la liste des priorités de ce gouvernement".

Les deux côtés se disent prêts à faire des concessions, et tout pourrait se jouer à la dernière minute.

C'est fin décembre que la période de transition arrive, et Londres a appelé Bruxelles à faire preuve de "réalisme".

Pourtant selon le Financial Times, le gouvernement britannique envisagerait de présenter un texte de loi ce mercredi revenant sur certaines parties de l'accord encadrant la sortie de l'UE, accord signé le 31 janvier dernier et qui est jusqu'à présent le texte clé du Brexit...

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Inondations : l'Europe débloque dix milliards d'euros d'aide

Géorgie : seules 1,5% des ONG se sont conformées à la loi "sur les agents étrangers"

Margrethe Vestager dénonce le déséquilibre de la prochaine Commission