Présidentielle : la dernière ligne droite, avec le climat en question

Manifestation dans l'entre deux tours à Paris
Manifestation dans l'entre deux tours à Paris Tous droits réservés AFP
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Par Laurence Alexandrowicz
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Dimanche, c'est une France divisée, en colère et souvent indécise, qui va choisir à qui confier les clés de l'Elysée. D'ici là, Emmanuel Macron et Marine Le Pen vont mettre toutes leurs forces dans la bataille, avec un point d'orgue très attendu, le débat qui les opposera encore une fois mercredi.

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Dans cinq jours, c'est une France divisée, en colère et souvent indécise, qui va choisir à qui confier les clés de l'Elysée pour cinq ans. D'ici là, le sortant Emmanuel Macron et Marine Le Pen vont mettre toutes leurs forces dans la bataille, avec un point d'orgue très attendu, le débat qui doit les opposer une fois encore, demain mercredi.

Tirant les leçons de 2017 où elle était arrivée au débat mal préparée et fatiguée, Marine Le Pen se dit "extrêmement sereine":

_ "C'est un moment qui nous permettra de débattre des projets de chacun, de discuter de ses résultats, également. Donc oui,_ dit-elle, ce sera un moment fondamental de la campagne."

Le climat, reproche principal aux deux candidats

Parmi les sujets qui préoccupent les Français, le pouvoir d'achat vient en première position. Mais c'est le programme des candidats sur le climat que les électeurs estiment le plus décevant. Emmanuel Macron critiqué sur son action, Marine Le Pen sur le fond :

"Je n'ai jamais été climato-sceptique. J'ai un projet qui prend justement en compte l'environnement, qui prend en compte l'écologie", a déclaré la candidate.

Emmanuel Macron a tenu samedi à Marseille un premier meeting d'entre-deux-tours largement consacré justement à l'écologie et au changement climatique, envoyant des signaux aux électeurs de gauche qu'il espère rallier.

_ "Nous avons été deux fois plus rapides que lors des deux périodes précédentes de cinq ans en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Nous avons davantage protégé la biodiversité et nous avons réduit nos émissions de gaz à effet de serre de 12 % en cinq ans.  Si nous voulons respecter les accords de Paris, nous devons aller deux fois plus vite que ce que nous venons de faire ensemble. Pendant ces cinq années, il est possible d'aller deux fois plus vite."_

Pour l'après-débat, Emmanuel Macron devrait effectuer un ultime déplacement mercredi en région, puis un rassemblement public vendredi, dernier bain de foule pour convaincre.

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