Le bus du maire d'Istanbul, adversaire d'Erdogan, cible de jets de pierre

Cible de jets de pierre, Ekrem İmamoğlu a du se réfugier dans son bus de campagne
Cible de jets de pierre, Ekrem İmamoğlu a du se réfugier dans son bus de campagne Tous droits réservés Euronews screenshot
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A une semaine de l'élection présidentielle en Turquie, la tension est montée d'un cran ce dimanche.

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La tension monte à une semaine de l'élection présidentielle en Turquie. Le bus de campagne du maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, un champion de l'opposition au président Recep Tayyip Erdogan depuis son élection en 2019, a été caillassé, dans l'est de la Turquie, une place forte du parti présidentiel AKP.

Des images diffusées par le bureau du maire de la capitale économique montrent les fenêtres du bus brisées par des pierres, lors d'un arrêt en pleine tournée électorale à Erzurum, ce dimanche.

Ekrem Imamoglu faisait un discours du toit du bus lorsque les pierres ont commencé à être lancées sur les vitres, le contraignant à se réfugier à l'intérieur.

La police a eu recours à des canons à eaux pour disperser les agresseurs, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.

Etoile montante de la scène politique turque, Ekrem Imamoglu a été empêché de se présenter à la présidentielle par une condamnation judiciaire dont il a fait appel.

Election incertaine

L'alliance de l'opposition turque promet, en cas de victoire aux élections présidentielle et législatives du 14 mai, de rompre avec deux décennies d'héritage du président Erdogan.

Ce dernier affronte le 14 mai l'élection la plus incertaine depuis son arrivée au pouvoir, confronté pour la première fois en vingt ans à une opposition unie dans un pays en crise.

Face à lui, trois prétendants mais un seul véritable adversaire: Kemal Kiliçdaroglu, 74 ans, candidat d'une alliance de six partis d'opposition qui va de la droite nationaliste à la gauche démocrate, et qui est dominée par le CHP (social-démocrate) fondé par le père de la Turquie moderne, Mustafa Kemal Atatürk.

M. Kiliçdaroglua indiqué qu'en cas de victoire M. Imamoglu serait un de ses vice-présidents.

Le président turc, de son côté, a tenu un immense meeting sur le tarmac de l'ancien aéroport Atatürk d'Istanbul, sur les terres, donc, de son rival. Recep Tayyip Erdogan sait bien que rallier la capitale économique du pays est essentiel pour gagner la course finale.

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