Football : l'Espagne et la Suède s'affrontent pour une place en finale du Mondial féminin

L'Espagnole Alexia Putellas (à gauche) et la Suédoise Kosovare Asllani (à droite), à l'entraînement avant la demi-finale de Coupe du monde, le 14 août 2023.
L'Espagnole Alexia Putellas (à gauche) et la Suédoise Kosovare Asllani (à droite), à l'entraînement avant la demi-finale de Coupe du monde, le 14 août 2023. Tous droits réservés AP Photo/Abbie Parr
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Par Euronews avec AFP
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La première demi-finale de la Coupe du monde féminine aura lieu mardi à 10h00 à Auckland, en Nouvelle-Zélande.

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La capitaine de la Suède Kosovare Asllani a admis lundi que son équipe avait "le bénéfice de l'expérience" face à la jeune sélection espagnole, qu'elle affronte mardi à 10h00 en demi-finales du Mondial féminin, à Auckland.

Les Scandinaves, troisièmes au classement mondial de la Fifa, sont des habituées du dernier carré dans les grandes compétitions internationales, mais elles n'ont toujours pas remporté le moindre trophée majeur depuis l'Euro 1984 (le premier Euro de l'histoire).

Ces dernières années, elles ont perdu en finale des Jeux olympiques en 2016 et 2021, ainsi qu'en demi-finales de l'Euro 2022 et du Mondial 2019.

En Océanie, elles ont réussi l'exploit d'éliminer les deux derniers pays champions du monde : les Etats-Unis doubles tenants du titre en huitièmes (0-0 ap, 5-4 tab), et le Japon, sacré en 2011, en quarts (2-1).

Une première pour l'Espagne

L'Espagne présente un profil opposé à la Suède. Nation émergente du foot féminin, la Roja s'apprête à disputer sa première demi-finale de Coupe du monde, à sa troisième participation.

Désavoué il y a un an par une partie des joueuses, le sélectionneur Jorge Vilda s'est accroché à ses méthodes jugées clivantes.

Son équipe présente le profil le plus offensif du dernier carré de la compétition, mais son jeu attrayant cache des rancœurs profondes au sein de l'équipe.

La 6e nation mondiale continue de gérer les répliques du séisme de septembre 2022, lorsque 15 internationales ont annoncé qu'elles ne voulaient plus porter le maillot de leur sélection en raison de désaccords avec la gestion de Vilda.

Cette crise, inédite à ce niveau, a menacé l'émergence de l'Espagne comme puissance du foot féminin, portée notamment par les investissements récents du FC Barcelone, vainqueur de la dernière Ligue des champions, ou du Real Madrid.

Mais, en Océanie, l'entraîneur a défendu sa légitimité à travers des résultats exceptionnels pour une équipe qui n'en est qu'à sa troisième participation à une Coupe du monde.

"Nous avons un président qui a réagi avec courage, qui m'a soutenu, moi et le staff (...). Il y a beaucoup d'unité dans le groupe, une bonne ambiance, une envie de compétition, du professionnalisme et de l'ambition", a déclaré lundi Jorge Vilda, 42 ans, en poste depuis 2015.

L'Espagne a éliminé la Suisse (5-1) en huitièmes puis les Pays-Bas finalistes en 2019 (2-1 a.p.) pour atteindre les demies pour la première fois de son histoire.

L'autre demi-finale opposera l'Australie, pays hôte, à l'Angleterre, championne d'Europe en titre, mercredi à 12h00.

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