À un kilomètre de Gaza, la ville de Sdérot est quasi vide et attend dans la crainte l'offensive de Tsahal.
Les rues de Sdérot sont quasi vides.
La frontière avec Gaza est à un kilomètre et la population de cette ville de 30 000 habitants a pour l'essentiel été évacuée vers des zones sûres ailleurs en Israël.
Une semaine après les massacres du Hamas, Sdérot attend l'offensive de Tsahal sur Gaza.
Les services indispensables, les ambulanciers et quelques irréductibles sont restés à Sdérot avec les soldats qu'on croise dans la ville.
Les alertes aériennes sont fréquentes.
Au son des sirènes, tout le monde se précipite vers les abris.
Jonathan Jolodenco, secouriste : "C'est un nouveau traumatisme. Nous savons ce que c'est d'entendre l'alarme tous les jours, toutes les heures. Nous sortons, allons à l'abri, puis retournons à nos affaires. Mais c'était autre chose. Samedi à 6 heures du matin. Des terroristes vous sortent de votre lit, de votre maison !"
Tova et son mari Ashar sont les seuls habitants de cet immeuble à ne pas avoir évacué Sdérot.
Tova Turjeman : "Partir où, et qu'est-ce que ça me donnera ? C'est ma place. J'ai le mamad (abri ), j'ai mes vêtements, j'ai tout ici. Je n'ai pas besoin d'aller ailleurs. Et mon mari est ici."
Mark tient une épicerie et lui aussi a décidé de ne pas partir et de rester à Sdérot.
Mark Azedaiev, commerçant : "Quand je fais quelque chose pour les autres, même un peu, cela me donne un but, c'est pourquoi je suis ouvert. Nous allons nous battre. C'est notre seule maison. Nous n'avons nulle part d'autre où aller dans le monde. Juste cet endroit."
Valerie Gauriat, Euronews : "Il règne une atmosphère sinistre à Sderot, seulement interrompue par le bruit des drones, des avions de guerre et ce qui semble être des mortiers tirés vers la bande de Gaza. Ceux qui sont encore dans la ville retiennent leur souffle en attendant l'offensive terrestre annoncée sur la bande de Gaza."