En rupture autoproclamée avec la classe politique traditionnelle, le candidat de droite ultralibéral et admirateur de Donal Trump pourrait l'emporter dimanche.
Entre désespoir et désaffection, l'Argentine s'apprête à se rendre aux urnes sur la route de l'inconnu. Selon les sondages, l'économiste ultralibéral, auparavant polémiste de plateaux télévisés, Javier Milei est le favori de l'élection présidentielle de ce dimanche pour occuper la Casa Rosada.
Son discours incendiaire contre la politique traditionnelle ou l'"écologisme ambiant", a séduit un électorat lassé par la crise économique et les promesses non tenues. Milei promet de dollariser l'économie, de fermer la banque centrale et d'user de la tronçonneuse pour les dépenses publiques.
Si Milei représente la rupture, l'actuel ministre de l'économie qui concourt contre lui, incarne la continuité. Le vétéran Sergio Massa, est issu du péronisme. Certains sondages le placent à un point seulement de Milei. D'autres le placent derrière la conservatrice Patricia Bullrich, qui a été ministre sous la présidence de Mauricio Macri et qui bénéficie de son soutien.
Si aucun candidat ne dépasse 45 % des voix plus une ou 40 % avec une différence de dix points par rapport au second, un second tour aura lieu le 19 novembre.