Le désespoir d'une famille palestino-suédoise prise au piège par la guerre entre Israël et le Hamas

La famille palestino-suédoise al-Habal dans un camp de réfugiés du sud de la Bande de Gaza, novembre 2023
La famille palestino-suédoise al-Habal dans un camp de réfugiés du sud de la Bande de Gaza, novembre 2023 Tous droits réservés Euronews / Nebal Hajjo
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Ils sont Palestiniens et Suédois et sont piégés dans un camp de réfugiés du sud de la bande de Gaza. Ils racontent leur désespoir et leur dilemme à notre correspondant Nebal Hajjo.

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Iyad Al-Habal et sa famille font partie des nombreux citoyens ayant une double nationalité piégés dans les camps de réfugiés du sud de la bande de Gaza depuis l'éclatement de la guerre entre Israël et le Hamas.

Iyad est venu avec femmes et enfants à Gaza pour effectuer des recherches dans le cadre de ses études de doctorat. Ils ne devaient rester que quelques mois. Ils espèrent et craignent à la fois d'obtenir une autorisation de sortie vers l’Égypte, par le terminal de Rafah.

"Je veux juste sentir que mes enfants sont en sécurité et je veux quitter Gaza parce que je vois mes enfants pleurer tous les jours et qu'ils me demandent de retourner en Suède. Ce sont des enfants qui ne connaissent pas les circonstances qui les empêchent de voyager. J'aimerais pouvoir leur dire que tout ira bien pour eux" expliqueHaneen Hamdouna Al-Habal. 

Sa fille aînée, Sabeel Al-Habal, ajoute : "nous ne savons pas comment dormir, aller aux toilettes ou nous laver. Même la nourriture, il n'y en a pas assez pour acheter de quoi vivre. Et tout est pollué à cause des ordures qui traînent partout. L'eau n'est pas potable."

La famille de Iyad est prête à tout pour échapper à la souffrance du camp de réfugiés, mais quitter Gaza apportera son lot d'angoisse.

"Il sera très difficile pour moi de quitter la bande de Gaza et de quitter ma famille, ou des membres de ma famille comme mon frère et mes sœurs. En tant que Suédois, j'ai la possibilité de quitter la bande de Gaza, mais en même temps, c'est une sorte de souffrance pour moi de quitter l'endroit, de quitter la bande de Gaza alors que j'ai ma famille ici, qui n'a pas la possibilité de partir. C'est très difficile, c'est vraiment dur", témoigne Iyad.

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