La Commission européenne passe une nouvelle commande auprès de BioNTech-Pfizer

La Commission européenne passe une nouvelle commande auprès de BioNTech-Pfizer
Tous droits réservés Christophe Ena/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved
Tous droits réservés Christophe Ena/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

L’institution attend 50 millions de doses supplémentaires contre le covid-19.

PUBLICITÉ

La Commission européenne mise sur la technologie ARN messager pour lutter contre la pandémie de covid-19. Elle a conclu un nouvel accord avec l’entreprise BioNTech-Pfizer.qui prévoit la livraison de 50 millions de doses supplémentaires au 2e trimestre.

L’institution négocie aussi un nouveau contrat toujours avec le même groupe pharmaceutique pour la livraison de 1,8 milliard de doses d’ici 2023. La présidente de la Commission veut aussi que la production des vaccins se fasse au sein de l’Union européenne ainsi que l’élaboration de composants essentiels au sérum.

La présidente de la Commission se projette aussi sur l’avenir. Pour renforcer et prolonger l’immunité face au virus et à ses variants, Ursula von der Leyen veut pouvoir disposer de vaccins rapidement et en quantité suffisante. "Dans cette optique et en tirant les leçons de la pandémie, nous devons nous concentrer sur les technologies qui ont fait leurs preuves, et c'est le cas des vaccins à ARN messager", explique-t-elle.

Ces précisions interviennent après l’annonce par l’entreprise Johnson et Johnson d’un report du déploiement de son vaccin suite à des signalement de cas de caillots sanguins comme effet secondaire. Cette pause s’ajoute aux interrogations qui concernent le sérum d’AstraZeneca. Il est désormais réservé à certaines classes d’âge et le Danemark ne l’utilise plus dans sa campagne vaccinale. 

Ces annonces et ces interrogations risquent d'intensifier "la frustration publique à l’égard de ce que beaucoup considèrent comme une politique brouillonne de l’Union européenne, certains vont jusqu’à dire qu’il s’agit d’une mauvaise gestion de la vaccination", s'inquiète l'analyste Shada Islam. La Commission européenne répète que l’objectif de vacciner 70% de la population d’ici la fin de l’été est toujours faisable.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

L'UE tente de prendre un virage social après la pandémie

La Commission européenne maintient ses objectifs de vaccination

La Russie lance une offensive terrestre dans la région de Kharkiv