Audience préliminaire des attentats de Bruxelles

Patrouille de la police lors de l'audience préliminaire du procès des attentats de Bruxelles
Patrouille de la police lors de l'audience préliminaire du procès des attentats de Bruxelles Tous droits réservés Olivier Matthys/The Associated Press
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Par Grégoire Lory
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La justice belge fixe l’agenda du procès qui doit s’ouvrir le mois prochain à propos des attaques terroristes du 22 mars 2016 qui ont fait 32 morts et plus de 340 blessés.

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Il s'agit de la première étape d'un procès fleuve. La Cour d'assises de Bruxelles a ouvert lundi par une audience préliminaire la procédure des attentats de Bruxelles. Le 22 mars 2016, trois djihadistes se faisaient exploser à l'aéroport de Bruxelles-Zaventem et dans la station de métro Maelbeek, en plein cœur du quartier européen.

Ces attaques ont coûté la vie à 32 personnes et ont fait plus de 340 blessés. Les débats débuteront en octobre mais ce premier rendez-vous, pour fixer la procédure et le déroulé, a permis de présenter les accusés devant les juges.

John Thys/AP
Audience préliminaire du procès des attentats de BruxellesJohn Thys/AP

Louis Vanardois fait partie des victimes. Il y a six ans, il a perdu dans le métro sa compagne, My Altegrim, une illustratrice suédoise de trente ans. Il souhaite réparation mais ne se guère d'illusion.

"Je n'attends pas spécialement une rédemption de la part des accusés (…) et de toute manière, s'ils me demandaient personnellement pardon, je ne pense que je serais capable de leur accorder", explique-t-il.

Hospitalisé à deux reprises, victime de crises d'angoisse, Louis Vanardois ne compte pas se rendre tous les jours au procès car il craint de réveiller des traumatismes.

"Je ne sais pas comment émotionnellement je vais tenir à la vue de personnes qui ont participé à cette série d'attentats", reconnaît-il.

Louis Vanardois se pose des nombreuses questions sur cette journée du 22 mars mais il se demande s'il sera capable de parler aux accusés.

"J'appréhende car je ne sais comment je vais me situer par rapport à eux. Je ne sais pas si j'aurai envie de leur parler personnellement ou si au contraire aucun mot ne me viendra ou si ma colère sera toujours présente", s’interroge-t-il.

Ce procès compte près d'un millier de parties civiles qui réclament justice. Les débats devraient durer huit mois.

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