39 millions : C’est le nombre d’enfants qui ne vont pas à l‘école dans les pays déchirés par les conflits armés. Promouvoir l‘éducation en zone de conflit est une mission périlleuse et les résultats ne sont pas garantis. Comment élèves et professeurs font face à des situations de violence ? Exemples en Côte d’Ivoire, en Somalie et à Gaza.
Côte d’Ivoire : les élèves reprennent le chemin de l‘école
Après un an de violences post-éléctorales dans le pays qui ont entraîné la fermeture de nombreuses écoles, le système éducatif se remet en marche. Au plus fort de la crise, un million d’enfants scolarisés n’a pas pu aller à l‘école.
Le traumatisme de plusieurs mois de conflit armé intense est encore bien présent. L’UNICEF a donc décidé de lancer une grande campagne nationale pour le “Retour à l‘école de tous les enfants”.
Somalie : tout un système éducatif à construire
Dans un pays déchiré par la guerre civile depuis plus de 20 ans, le système éducatif est totalement détruit. 30% seulement des élèves sont scolarisés à l‘école primaire et la majorité des professeurs ont fui le pays.
L’ICDSEA, prgramme somalien de développement des capacités des administrateurs, fait appel à des conseillers techniques venant de l‘étranger pour faire le bilan des infrastructures et mettre en place une véritable planification de l‘éducation à long terme.
Gaza : une main tendue pour l‘éducation
En territoire palestinien, le conflit a conduit au dépérissement du système éducatif alors que 60% de la population de la bande de Gaza a moins de 18 ans.
A Doha, au Qatar, l’Organisation Al Fakhoora intervient aux côtés des Nations Unies dans le cadre d’un programme d’aide aux étudiants gazaouis, notamment par le biais de bourses d‘études. Al Fakhoora aide en priorité les étudiants démunis mais pourvus d’un projet professionnel.