Les États-Unis livrent des missiles longue portée à Kyiv

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Par Somaya AqadAP
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D’une portée pouvant aller jusqu’à 300 km, Ils seront utilisés principalement contre des cibles russes dans les régions orientales occupées, y compris la Crimée, selon des médias américains. L'Ukraine retire ses chars Abrams du front à cause des drones russes.

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L'Ukraine pourrait utiliser des missiles américains ATACMS à longue portée contre des cibles russes en Crimée occupée : c'est ce qu'affirme le New York Times en citant des sources du Pentagone. Washington a confirmé précédemment que des missiles balistiques très attendus se trouvaient déjà en Ukraine.

Le New York Times affirme que ces missiles seront principalement utilisés contre des cibles dans les régions orientales occupées, y compris la péninsule.

Les médias ont estimé que Kyiv avait déjà utilisé ces missiles pour frapper la Crimée il y a une semaine ; les États-Unis et l'Ukraine n'ont ni confirmé ni infirmé cette information.

 La question du ciblage a longtemps retardé l'approvisionnement en missiles à longue portée, Washington craignant qu'ils ne soient utilisés contre des cibles en Russie et n'aggravent ainsi la situation.

En début de semaine, les responsables du ministère de la Défense ont déclaré que la décision d'envoyer des ATACMS à l'Ukraine avait été prise après que la Russie eut reçu des missiles balistiques de la part de la Corée du Nord.

Jeudi, le président ukrainien Zelensky a une nouvelle fois remercié les dirigeants américains pour l'adoption du programme d'aide et a déclaré qu'il avait discuté des systèmes de défense aérienne "Patriot" très recherchés avec les dirigeants du Congrès américain.

Les chars américains Abrams "trop vulnérables"

Les chars américains Abrams M1A1 se sont révélés trop vulnérables face aux drones russes. C'est ce que rapporte l'Associated Press, citant des sources à Washington.

Selon les interlocuteurs de l'agence à Washington, les chars américains se sont révélés trop vulnérables aux drones russes rapides, dont le nombre a considérablement augmenté. Kyiv a déjà perdu cinq des 31 Abrams transférés par les États-Unis. Comme l'écrit AP, les alliés réfléchissent actuellement à la manière d'utiliser ces chars sur le champ de bataille.

Les États-Unis ont accepté d'envoyer 31 Abrams à l'Ukraine en janvier 2023 après une campagne agressive de plusieurs mois menée par Kyiv, qui a fait valoir que les chars, qui coûtent environ 10 millions de dollars pièce, étaient vitaux pour sa capacité à franchir les lignes russes.

Le rapport de force pourrait changer

Le chef de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a également salué la décision des États-Unis et a déclaré que la situation, dans laquelle l'Ukraine était visiblement dépassée, allait définitivement changer. M. Stoltenberg a toutefois admis que cela n'était pas seulement dû au fait que "les États-Unis n'ont pas été en mesure pendant des mois de convenir d'un nouveau paquet", mais aussi au fait qu'"en Europe, la livraison de munitions est bien en deçà des niveaux que nous avions annoncé".

La Lituanie a déclaré jeudi qu'elle pourrait "aider" l'Ukraine à restituer les hommes en âge de combattre qui se trouveraient sur son territoire.

Plus tôt dans la journée de mercredi, la Pologne a communiqué la même position, sans que l'on sache encore comment elle sera mise en œuvre.

L'Ukraine veut plus d'hommes

Récemment, Kyiv a interdit la délivrance de nouvelles cartes d'identité dans les consulats aux Ukrainiens qui vivent et travaillent à l'étranger. Cette mesure concerne les hommes en âge d'être enrôlés dans l'armée, c'est-à-dire entre 18 et 60 ans.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a qualifié cette mesure de "traitement équitable des hommes en âge d'être mobilisés en Ukraine et à l'étranger" et a souligné que "si les gens pensent que quelqu'un au front se bat et donne sa vie pour cet État, et que quelqu'un est assis à l'étranger, mais continue à recevoir des services de cet État, ce n'est pas comme ça que ça marche".

Déminage des cimetières

Dans l'est de l'Ukraine, dans la région de Donetsk, les équipes de déminage ont commencé à travailler dans les cimetières, en prévision de la Pâque orientale/orthodoxe (qui est célébrée le 5 mai cette année). Selon la tradition, les gens viennent nettoyer les tombes après l'hiver et y laisser des "cadeaux" tels que du pain, des œufs et des bonbons.

Toutefois, pendant les vacances de Pâques, il sera interdit de se rendre dans les cimetières de la région de Donetsk, pour des raisons de sécurité.

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