Les États-Unis sont divisés quant à la prolongation des négociations sur le nucléaire iranien, alors que l’ayatollah Khamenei prône la manière forte. Le guide suprême a salué hier le travail de ses négociateurs qui ont refusé de se plier aux conditions fixées par les grandes puissances (le groupe 5 + 1).
Les analystes américains ne sont pas optimistes. Notre correspondant à Washington, Stefan Grobe, a rencontré David Albright, de l’institut pour les sciences et la sécurité internationale. “Ce sera dur. Pourquoi les négociateurs iraniens ne sont pas plus flexibles ? Ils doivent éventuellement s’en remettre au guide suprême, et ses conseillers ne savent toujours pas s’ils veulent un accord”, explique-t-il.
Michael Doran, de l’Hudson institute, n’y croit pas non plus. “Je ne pense pas qu’il y aura un accord. À moins que les États-Unis et les autres puissances qui négocient, capitulent et donnent aux Iraniens exactement ce qu’ils veulent.”
“Les négociations sur le nucléaire iranien divisent les Etats-Unis. Les républicains veulent imposer de nouvelles sanctions à Téhéran, mais le Président Obama craint que cela ne fasse échouer les négociations et mène à plus d’instabilité au Moyen Orient. Pour l’heure, les négociations se poursuivent, personne ne perd”, conclut notre correspondant à Washington.