Attentat à Charlie Hebdo: minute de silence et hommages officiels

Attentat à Charlie Hebdo: minute de silence et hommages officiels
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Par Olivier Peguy
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A midi pile, les cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris ont sonné le glas. Des centaines de personnes étaient rassemblées là, dans le centre de

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A midi pile, les cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris ont sonné le glas. Des centaines de personnes étaient rassemblées là, dans le centre de la capitale, mais aussi dans tout le pays. Une minute de silence pour rendre hommage aux victimes de l’attentat contre le journal Charlie Hebdo.

C’est une journée de deuil national qu’avait décrété le président français. François Hollande se trouvait avec le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, et la maire de Paris, Anne Hidalgo, à la Préfecture de police de Paris où la sonnerie aux morts a retenti.

Le Premier ministre, Manuel Valls, était lui dans la cour d’honneur de l’Hôtel Matignon.

Dans les écoles, dans les bâtiments publics, dans les transports, dans les entreprises, une minute de recueillement largement observée, comme rarement dans le pays. Cela témoigne de l‘émotion suscitée par cet attentat.

La France s’est placée sous le signe de l’union nationale, un sentiment éphémère où toute la classe politique est à l’unisson réaffirmant son attachement aux valeurs de la République. Au Palais du Luxembourg, la minute de silence a été observée sous l’autorité du président du Sénat, Gérard Larcher (UMP) et de son prédécesseur Jean-Pierre Bel (PS). A l’Assemblée, les députés rassemblés sur le perron ont entonné la Marseillaise après la minute de silence.

Mais il n’y a pas qu’en France qu’un tel hommage officiel a été rendu. Les parlementaires italiens et espagnols ont, eux aussi, observé une minute de silence, témoignage parmi tant d’autres, d’une solidarité avec la France en deuil.

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