Election britannique : le sprint final a commencé

Election britannique : le sprint final a commencé
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Tories, Labour et Lib-Dems sont dans un mouchoir de poche. Le jeu des coalitions s'annonce sans merci.

PUBLICITÉ

A mois de 48 heures de l‘élection la plus serrée depuis une génération en Grande Bretagne, les dirigeants des partis politiques battent le pavé avec ardeur pour rallier les derniers indécis.

Et David Cameron n’hésite plus à s’en prendre à ses actuels partenaires de coalition :
“Si vous votez pour les Libéraux-Démocrates, vous ne savez pas ce qui vous attend. Nick Clegg a été très clair, il pourrait aussi bien soutenir un gouvernement Miliband-SNP, qui serait un vrai handicap pour le pays, que soutenir les Conservateurs. Donc si vous me voulez moi comme Premier ministre, ne prenez pas de risque, votez conservateur, ou que vous soyez”.

Nick Clegg et ses Libéraux-Démocrates, qui ont perdu quinze points de popularité en cinq ans, espèrent sauver la moitié de leurs sièges. Mais en face, ni le Parti conservateur ni le Parti travailliste ne paraissent en mesure de s’assurer une majorité à la Chambre des communes.

Ed Miliband, le chef du Labour, a, lui, tout fait pour convaincre qu’il pouvait être Premier ministre, mais n’en a pas dit beaucoup sur ses idées de coalition :
“Je vais me battre dans les heures finales de cette campagne, me battre rigoureusement pour notre système de santé, me battre rigoureusement pour les familles qui travaillent, me battre rigoureusement pour une Grande Bretagne qui peut faire tellement mieux que sous David Cameron. Alors mes opposants veulent commencer à parler des résultats d’une élection qui n’a pas eu lieu. Moi, je vais me concentrer sur le bon résultat à obtenir pour les gens qui travaillent dans ce pays”.

Il faudra aussi compter vendredi sur Nigel Farage et son parti anti-européen Ukip, ainsi que sur le SNP écossais de Nicola Sturgeon. Invitée surprise de la campagne, elle pourrait bouter les travaillistes hors d’Ecosse, avant de les aider à déloger David Cameron du 10 Downing Street.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Royaume-Uni : une croissance durable ?

Les premiers vols d'expulsion vers le Rwanda quitteront le Royaume-Uni dans quelques mois

La fausse annonce de la mort de Charles III