Ce mercredi pourrait être une journée décisive pour Athènes. Le chef du gouvernement grec, Alexis Tsipras doit s’entretenir à Bruxelles avec les
Ce mercredi pourrait être une journée décisive pour Athènes. Le chef du gouvernement grec, Alexis Tsipras doit s’entretenir à Bruxelles avec les représentants de ses créanciers. L’Eurogroupe doit en outre se prononcer sur la dernière proposition formulée lundi par la Grèce. Un vent d’optimisme semble enfin souffler sur la capitale européenne, mais c’est à Athènes qu’Alexis Tsipras risque d‘être dans la tourmente. Hier, une manifestation était organisée non loin du Parlement contre de nouvelles mesures d’austérité.
“Même s’il n’y a pas de diminution des retraites, mais que tout augmente – comme la TVA sur l‘électricité par exemple – que sont censés faire les retraités ? Que va-t-on encore nous enlever ? 60 % des retraités ne perçoivent que 500 euros par mois… 60 %”, s’insurge un manifestant.
“Il doit faire de son mieux pour la jeune génération, mais aussi pour le reste de la population, pour que nous puissions manger. Nous avons sué sang et eau et ils ne cessent de demander toujours plus”, insiste une autre.
Le plan grec divise même le parti au pouvoir. Les membres les plus radicaux de Syriza menacent de ne pas voter les réformes réclamées par les créanciers.
Avec AFP