Tsipras chahuté par les députés européens

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Par Euronews
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Première visite agitée au Parlement européen pour Alexis Tsipras. Athènes venait de faire une nouvelle demande d’aide financière quand le Premier

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Première visite agitée au Parlement européen pour Alexis Tsipras. Athènes venait de faire une nouvelle demande d’aide financière quand le Premier ministre grec s’est exprimé à la tribune du Parlement de Strasbourg. Alexis Tsipras n’a pas fait l’unanimité, bien au contraire.

“Je suis fâché” a lancé l’ancien Premier ministre Belge Guy Verhofstadt. “Je suis fâché parce que vous ne cessez de parler de réformes, mais nous ne voyons aucune proposition de réforme concrète. Proposons la fin des privilèges dans votre pays, la fin des privilèges des armateurs, des militaires, de l‘Église orthodoxe…” L’intervention musclée du Président du groupe parlementaire Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ALDE) a été très applaudie. Les interventions des Présidents de la Commission et du Conseil européens ont été plus mesurées. “Je donne raison à tous ceux qui ont dit qu’il fallait revenir à la table des négociations, c’est notre place, et cela a été une erreur que de quitter cette table des négociations” a déclaré Jean-Claude Juncker alors que le polonais Donlad Tusk, qui s’exprimait juste devant Alexis Tsipras, a parlé d’un ami. “Si vous voulez aider un ami dans le besoin, ne l’humiliez pas, aujourd’hui, nous avons besoin d’unité” a-t-il dit.

Dans les couloirs du Parlement, Alexis Tsipras a bénéficié d’un accueil plus favorable venant du centre-gauche italien. “Aujourd’hui, l’urgence est la mise en place d’un prêt-relais pour éviter à la Grèce la faillite” a ainsi confié le député italien Gianni Pitella. Quant à présidente du Front National français, Marine Le Pen, elle soutient sans détour le scenario d’un Grexit.
“Il faut organiser la renégociation de la Grèce avec peut-être un moratoire, pour permettre à la Grèce de sortir de la monnaie unique et retrouver la voie de croissance” estime-t-elle.

Pour le correspondant d’Euronews Sandor Zsiros, “ces débats agités au Parlement européens sont le signe de l’importance de l’enjeu : si elle veut rester dans la zone euro, la Grèce doit remettre ses propositions économiques demain.”

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