On l’appelait “ la perle du désert syrien “. La ville de Palmyre en Syrie a encore perdu un joyau architectural, rasé par l’Etat islamique. Cette
On l’appelait “ la perle du désert syrien “. La ville de Palmyre en Syrie a encore perdu un joyau architectural, rasé par l’Etat islamique. Cette fois, c’est l’Arc de triomphe, vieux de 2000 ans, que le groupe djihadiste a fait sauter. Un monument civil et non religieux, ce qui fait dire au chef des Antiquités en Syrie que les motivations de l’Etat islamique ne sont même plus idéologiques.
Palmyre, inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, est tombée au mains de l’Etat islamique en mai dernier et depuis, les destructions méthodiques se succèdent : les temples de Baalshamin et de Bêl en août, les tours funéraires en septembre. Le chef des Antiquités de la ville avait, lui, été exécuté.
L’organisation contrôle près de la moitié du territoire syrien et d’après les Nations Unies, quelque 300 sites historiques ont été détruits, endommagés ou pillés depuis le début de la guerre en 2011.