En Syrie, Moscou annonce avoir bombardé ces dernières 24 heures 63 positions de groupes dits “terroristes” et Vladimir Poutine défend les frappes
En Syrie, Moscou annonce avoir bombardé ces dernières 24 heures 63 positions de groupes dits “terroristes” et Vladimir Poutine défend les frappes russes. Une action militaire, de par ses objectifs pour le moins ambigus au regard des occidentaux, qui continue de faire débat.
Le président russe a reçu à Sotchi le ministre de la Défense saoudien, l’un des plus farouches adversaires de Bachar el-Assad.
L’ONU a proposé de préparer une conférence de paix, mais la Coalition de l’opposition syrienne a dit qu’en raison des frappes russes elle n’y participerait pas.
“La phase active de notre travail en Syrie sera limitée aux moments des offensives de l’armée syrienne, a déclaré Vladimir Poutine. Notre tâche est de stabiliser le gouvernement légal et créer les bonnes conditions pour un compromis légal”.
A la question d’une offensive russe au sol contre les groupes opposés à Bachar el-Assad, le président russe assure qu’il n’en est pas question :
“Non, c’est exclu. – Quoiqu’il se passe ? – Non, ce n’est pas prévu. Et nos amis syriens le savent bien”.
Si l’on en croit l’Observatoire syrien des Droits de l’homme, les bombardements russes dans les régions d’Idleb et Hama auraient permis à l’armée syrienne de progresser vers le village d’Atshan, startégique car proche de l’autoroute reliant le nord et le sud. Une zone contrôlée par les rebelles syriens, et donc cible probable de la Russie.