Malgré la guerre de propagande que se livrent Russes et Turcs, de part et d’autre, certaines déclarations visent aussi la désescalade. Si le
Malgré la guerre de propagande que se livrent Russes et Turcs, de part et d’autre, certaines déclarations visent aussi la désescalade. Si le président russe Vladimir Poutine parle de complicité de la Turquie avec les terroristes et de coup de poignard dans le dos, son ministre des Affaires étrangères arrondit quelque peu les angles.
“ Nous avons de sérieux doutes sur le fait qu’il se soit agi d’un acte non prémédité. Cela ressemble beaucoup à une provocation planifiée, a déclaré Sergueï Lavrov. Mais nous n’avons aucune intention de faire la guerre à la Turquie. Notre attitude envers le peuple turc n’a pas changé. Nous nous posons plutôt des questions sur le leadership turc. “
De son côté, le Président turc Recep Tayyip Erdogan maintient qu’il y a bien eu violation de l’espace aérien, mais il ajoute ne pas vouloir d’une escalade dans cette affaire.
“ La Turquie ne soutient pas les tensions, la crise ou les hostilités. La Turquie sera toujours du côté de la paix, de la diplomatie et du dialogue. Nous maintiendrons cette attitude “, a-t-il assuré.
Les Russes n’en ont pas moins annoncé le renforcement de leur arsenal en Syrie. Des missiles antiaériens S-400 seront déployés sur la base de Hmeimim. Quant aux ressortissants russes, il leur est fortement conseillé de ne plus se rendre en Turquie, une de leurs premières destinations touristiques.
Avec AFP